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Martin-Lothar

Recette pour devenir empereur de l’Univers

17 Avril 2024 , Rédigé par GJG Publié dans #Histoires d'Histoire, #Lieux

Recette pour devenir empereur de l’Univers

La Renault Dauphine est une berline commercialisée par le constructeur automobile français Renault, de mars 1956 à 1967…Cette voiture fut la plus vendue en France de 1957 à 1961…Toutefois, Renault ne connut qu'un très bref succès lors de sa commercialisation aux États-Unis en négligeant trop la qualité de fabrication, les services après-vente et la disponibilité des pièces détachées…
Et à l'image de l'échec américain de la Dauphine, l'aventure tourne court en Amérique du Nord [pour la Floride Renault], et les Caravelles invendues sont toutes rapatriées en France. (Wikipédia)

Devenir empereur de l’Univers demande pas mal d’intelligence et surtout beaucoup de patience.
Mais la recette est simple : mettre à genoux et aux siens un maximum de corps, d’esprits et d’âmes dans un espace le plus large possible.
C’est tout.

Bon d’accord, bon nombre de nobles grands chefs de tous les temps s’y sont essayés avec plus ou moins de casses, de bonheur et de successeurs, mais ce n’est pas parce que vos gueux d’ancêtres en ont pris plein la gueule et le cul pour pas un sou qu’il ne faut pas laisser les maîtres contemporains persévérer dans cette voie, hein ?

C’est d’ailleurs ce que s’est dit un premier François, roi de France, en 1523, il y cinq cents ans maintenant, en se croyant l’héritier légitime à la fois d’Octave Auguste de Rome, de Charlemagne de Cologne, mais aussi du vert Adam et de l’âcre Ève d’on ne sait plus oû.
Le problème fut que le petit François de chez Premier n’était pas le seul à revendiquer ces terribles héritages : il y avait un Carl de 5 piques et un Henry de 8 carreaux (d’arbalètes surtout), sans parler de papes sans cœur ni chœur et d’une légion de reines et de cavaliers pas piqués des trèfles…
Je ne vous raconte pas la partie de poker (ou de menteur) hein !

Notre Fanfan Premier, très proactif et aussi un peu trop hyperactif, s’est alors pris la tête et même les deux bourrichons d’Alexandre le Grand et de Jules César pour aller à la fois à l’Ouest envoyer des péquins trouver un passage à travers les nouvelles Indes vers les anciennes, et marcher lui-même vers l’Est pour empocher le duché de Milan pour mille ans au moins.
Résultat : A l’Est, il fut mis en prison du côté de Pavie et notamment perdit la Bourgogne pour en sortir. (Certes, il se consolera avec une certaine Mona Lisa et un très vieux Léonard.)

A l’Ouest, Giovanni da Verrazzano, le capitaine italien qu’il envoya à bord d’une caravelle nommé « La Dauphine » ne trouva pas le passage à travers une île déserte et atlantique que l’on n’appelait pas encore « l’Amérique ». 
A son retour à Brest, François Premier se désintéressa complètement des découvertes que cet Italien fit le long de ces terres lointaines ; notamment, la baie du Saint-Laurent.
Et un 17 avril 1524 — il y a cinq cents ans aujourd’hui — découverte de terres inconnues que Verrazzano baptisa « la Nouvelle Angoulême » et que les Anglais renommeront un peu plus tard « la Nouvelle York ».

C’est vraiment très dur de devenir empereur dans cet univers jungleux…

Illustration : Jéronimo BOSCH (vers 1450-1516, Bois-le-Roi) avers du triptyque du jardin des délices (vers 1500) huile sur bois, 220 x 97 cm, Musée du Prado, Madrid, Europe.

Fin de loup
 

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B
Choses à [ne pas] faire quand on entend devenir Empereur de l'Univers -- en version méchante, what else ? :<br /> http://www.chaosmatrix.org/library/humor/evilovl.html<br /> Conquérir le monde, petite ambition, quand celle de la France devrait suffire :<br /> https://fr.wikisource.org/wiki/Napol%C3%A9on_et_la_conqu%C3%AAte_du_monde/Texte_entier<br /> <br /> "Je ne vous raconte pas la partie de poker (ou de menteur) hein !" : *Le vicomte de Bragelonne*, I, xlv :<br /> <br /> — Alors, mon révérend, j’ai vraiment le cœur bien net. Je ne sens plus que de légères peccadilles.<br /> — Dites.<br /> — Le jeu.<br /> — C’est un peu mondain; mais enfin, vous étiez obligé, par le devoir de la grandeur, à tenir maison.<br /> — J’aimais à gagner...<br /> — Il n’est pas de joueur qui joue pour perdre.<br /> — Je trichais bien un peu...<br /> — Vous preniez votre avantage. Passons.
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M
BR : merci pour ces liens. Je connaissais par ouï-dire l’uchronie écrite par Louis-Napoléon Geoffroy-Château sur « l’autre destin » de Napoléon ze First (comme disait Nelson), mais je ne l’avais jamais lue. C’est du lourd hein. Il n’y est pas allé avec le dos de la louche le Geoffroy. On hésite souvent entre le comique et l’obséquieux. (Faut dire que Louis XVIII bombardé roi de l’île de Man par Napoléon, c’est croustillant).