Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Martin-Lothar

La grenouille papoue — Mowgliette

22 Janvier 2012 , Rédigé par Martin-Lothar Publié dans #Bestiaire

 

PaedophryneGrenouille.jpgFrères humains qui vivez avec moi, et qui comme moi avez un squelette (ce génial mécano, lego qui survivra de souffle et de notre poussière), en vérité, je vous le dis : célébrons aujourd’hui l’être le plus petit de notre sous-embranchement : Paedophryne amauensis.

Pour les cancres las qui s’astiquent béats l’os du milieu en bayant aux mouches au fond de la blogosphère, je rappelle que notre sous-embranchement commun est celui des vertébrés ; les vertèbres étant ces anneaux d’os entassés qui chez nous, animaux verticaux, supportent souvent une boite crânienne (cage d’araignée ou minivélodrome) plus ou moins vide selon les latitudes, les banlieues, les partis ou les familles.

Paedophryne amauensis est le nom romain, savant et barbare d’un vertébré, un batracien, un anoure (sans-queue), bref d’une grenouille mesurant, à l’âge de payer ses impôts, la modique taille moyenne de 7,5 millimètres.

Paedophryne amauensis est le plus petit squelette vivant se mouvant, avec ou sans lumbago ou autre épanchement de synovie sur notre patate de Terre et même (sauf preuve du contraire) de tout l’univers.

Paedophryne amauensis est un chef-d’œuvre de miniaturisation dont les fondeurs de puces électroniques ou les Martiens sont jaloux graves, tous rouges ou verts (c’est d’ailleurs pourquoi, ces derniers aliens vont nous exterminer tous, le 20/12/2012 — je vous aurai prévenus !)

Paedophryne amauensis tient sur une pièce d’un cent du sacré dollar qui est la monnaie des savants qui l’ont découverte au fin fond de la Papouasie (ou tout ce qui est grand est petit, voire immense)

Pour vous dire, cette grenouille Paedophryne amauensis est trois mille trois cent trente fois (3333) plus petite que le plus grand des vertébrés de chez nous de vivant : la baleine bleue (25 mètres peignées et pieds nus — tiens-toi droite !)

Pour ordre d’idée d’une telle échelle, si on mettait à côté d’un péquin moyen de 1,80 m, un basketteur trois mille trois cents fois plus grand, le grand dépendeur d’andouilles et jeteur de ballon mesurerait six kilomètres de haut… C’est sûr que ce ne sont pas les mêmes perspectives hein !

En outre, sachez que cette minuscule grenouille à peine plus petite qu’une abeille est capable, sans aile et sans tremplin de faire des bonds en avant de trente fois sa taille ! (Nos politiciens débiles devraient en prendre de la graine ou de la cuisse) ce qui rapporté à notre nain de 1,80 m produit un saut de 54 mètres (six fois plus long ou haut que le record du monde du saut en longueur : environ neuf mètres !)

Total respect, Paedophryne amauensis !


Enfin, je propose de rebaptiser Paedophryne amauensis en lui accordant le noble nom de « Mowgliette » sachant que « Mowgli » dans la jungle du Bengale et de Kipling signifie « petite grenouille » et que le suffixe français « -ette » en rajoute encore dans la petitesse et donc, dans la grandeur et l’estime.

On t’aime Mowgliette, reste avec nous !

 

Fin de loup

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
B
<br /> Elle est charmante, cette petite bête.<br />
Répondre
M
<br /> <br /> Berthoise : je ne sais pas si elle est charmante, je vais rarement en Papouasie... Mais si un jour j'y vais, je t'en rapporterai une : rien que pour toi.<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> avec un peu d'aîl et du persil et une loupe<br />
Répondre
M
<br /> <br /> TG : ça me rappelle cette histoire où le serveur du restaurant demande au client : "comment avez-vous trouvé les cuisses de grenouilles ?"<br /> <br /> <br /> Et le client de répondre : "par hasard, en soulevant un grain de riz" <br /> <br /> <br /> <br />