Maxime n’a d’âge dit-on en proverbe
Notre vie d’humain est une course trop brève et trop palpitante dans une sombre forêt d’adages, de proverbes, de maximes, de devises,
de dictons et d’autres sentences séculaires et ancestrales.
Le cancre las, techno ou pas et bien des érudits de banlieues confondront souvent les unes avec les autres et vice-vertu et déclareront émettre un grand proverbe alors qu’ils n’éructeront en fait qu’un piteux dicton de nul terroir.
Car si à priori tous ces mots sont des synonymes cousinant comme une nichée de lapins duveteux, notre belle et riche langue française les a pourvus chacun des nuances et des emplois les plus particuliers et distingués qui soient.
Or donc les gens, il sera temps et il sera juste ici et maintenant, aujourd’hui et sur ce blogue, de mettre enfin de la lumière dans l’obscurité abyssale et de l’ordre dans la confusion débile et sidérale.
Telle est ma tâche et à cet effet, je pourvoirai ces nobles substantifs d’un ordre, d’une hiérarchie qui me plaît, parce qu’en mai où je suis avec vous, je fais ce qui me plaît et vous n’en pourrez mais, ah mais !
Si l’adage est le plus jeune de ces mots français car né vers l’an 1500, il est le plus grand, le plus haut de tous.
L’adage est foutrement civilisateur ; l’adage est constitutionnel en diable ; l’adage est d’un principe absolu et magistral sur tous les actes vils ou braves, les coutumes, les droits et les devoirs des sociétés humaines ; l’adage est parole d’évangile, biblique, juridique, légiférant et de la plus haute justice.
L’adage est toujours antique et ancestral et il est bien souvent romain de la Rome du plus haut empire car sa racine est le mot latin « adagium » (Qui veut dire adage, trop forts les Romains !)
Ainsi, l’adage : « Nemo censitur ignorare legem » (nul n’est censé ignorer la loi) ou « Nulla poena sine lege » (Pas de punition sans loi) ou encore « Aucune loi n’est rétroactive » a permis pendant des siècles et des siècles aux justes de faire une nique grave aux affreux princes qui nous saignaient de leurs corvées, de leurs impôts et de leur vanité sans fond.
Ces paroles de sagesse ont calmé bien souvent des hordes et tribus barbares ou pas pillant nos campagnes, nos greniers et nos caves à vins sans vergogne aucune.
L’adage est donc Père du droit, de la jurisprudence et des lois et il aura toujours le dernier mot et sera enfin l’ultime et le meilleur des recours (Ah mais !)
Vient ensuite le proverbe qui naquit vers 1200 du Latin « pro » (pour) et « verbium » (parole – Histoire de causer quoi !)
Si l’adage est de haute civilisation, le proverbe quant à lui est de bonne culture bien de chez nous ou d’ailleurs.
Le proverbe est maintenant bien souvent national, linguistique, continental voire provincial.
Les proverbes chinois ou africains sont très à la mode car tous très savoureux et quantiques aussi, c’est vrai.
Ainsi : « Ce n’est pas parce qu’on dort dans le même lit que l’on fait le même rêve » est plus chinois tu meurs, voire prophétique, même si on pourrait dire qu’il s’agit d’une grande maxime (voir ci-après) une maxime que devraient méditer tous les dormeurs et tous les insomniaques de cette planète.
La maxime est quant elle de haute morale et à la fois plus universelle et individuelle.
Le mot est né vers 1300 et vient du latin « maxima » (grand, haut, élevé) et elle est aussi lapidaire et aussi claire qu’un cristal ou que le plus transparent des diamants.
La maxime est instructive, éducative, patente, ancestrale, fabuleuse, permanente, légendaire, éprouvée, magistrale, simple, historique, collégienne, lycéenne, maternelle et primaire à la fois.
Elle est bien souvent aussi basique, triviale, élémentaire, naturelle, instinctive et de grande survie qu’une bitte ou un couteau.
Ainsi « on fait son lit comme on se couche » ou « un homme averti en vaut deux » ou encore « Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute » sont des maximes de haute volée comprise par tout esprit toute âme de tout sexe, âge et poil.
On l’aura comprise : la maxime est très proche par exemple de la moralité qui ponctue toute fable de notre trop bon poète, maître Jean de la Fontaine.
Et maintenant voici notre bon vieux dicton des familles qui est paradoxalement de tous les hôtes de ce vocabulaire le plus jeune car il ne naquit que vers l’an 1500 du latin « dictum » (chose dite).
En effet, ce substantif exprime des choses et des faits les plus archéologiques et météorologiques qui soient et pour être paysan enraciné jusqu’au cou dans sa terre natale, nourricière et tombale, il est bien en ces temps technos, futiles, stressés le plus sympa et le plus indispensable de tous !
Le dicton est cul-terreux, champêtre, campagnard, rural, rustre, agreste, bucolique, et pastoral en diable et en bon dieu réunis avec tous leurs saints Glinglin et autres suppôts du bon terroir des enfers et du paradis !
Le dicton est au pâtis, à la basse-cour, au verger, au champ, au prè, à la haie, à la marre aux canards et au potager ce que l’adage est à une assemblée constituante ou à la Cour de Cassation : La règle suprême, fondamentale et incontournable.
Même s’il se trompe de temps en temps hein !
On s’en fout s’il se goure de guerre, c’est le pépé qui parle là, nom de dieu de fouchtra de bordel de merde !
Que voulez-vous répondre à ça les gens ?
Rien ! Jamais rien ! Car même le premier des philosophes comme le dernier des énarques ou des agrégés de droit, de médecine de philosophie, de physique ou le plus fou des mathématiciens ne peut qu’être admiratif et enfin coi de chez « Ferme ta gueule mon pote et prie » devant une telle vérité sortant à poil et toute vénusienne de son puît de pastis ou de chablis, premier cru.
Le dicton est au gueux et au serf ce que la devise est au seigneur, au chevalier, au prince, au soldat, au clerc, au roi, à la cité, au drapeau, à la cause, à la patrie, et enfin aux nations unies ou pas.
C’est vrai qu’une devise peut être aussi rigolote, aussi vraie et aussi stupide qu’un dicton, mais elle est toujours la justification, la réclame, l’expression d’une marque, d’une fabrique, d’un honneur, d’un bonheur, d’un blason, d’une famille, d’une valeur, d’une cause, d’une volonté de vivre enfin et advienne que pourra !
Le mot « devise » a des origines héraldiques des plus profondes racines qui soient dans nos terres ensanglantées.
Tous les dictionnaires les plus à jours vous diront que ce terme viendrait du mot « diviser » (en latin dividere) en rapport d’ailleurs avec les divisions (fasces) de l’écu ou du blason, mais je pense qu’ils se trompent tous car pour moi la vraie étymologie est l’expression latine « de visu » (en voyant, en se voyant, en allant se faire voir chez les Grecs ou autres) !
Verra toujours celui qui vivra !
La devise de la France est « Liberté, égalité et fraternité » ; celle de son drapeau bleu, blanc et rouge « Honneur et patrie »
La devise de l’Europe est « In varietate concordia » (Unis dans la diversité – pas n’importe laquelle non plus hein, merde quoi !)
La devise très quantique en diable du roi Louis XIV fut : « Nec pluribus impar » (non inégal à plusieurs) Trop fort, trop européen et définitivement trop français ce mec !
Tous ces mots ont d’autres synonymes sur lesquels je ne m’étendrai pas (Je vous sens bayer aux corneilles comme à Racine depuis longtemps hein !) : Précepte, théorie, axiome, hypothèse, sentence, postulat, aphorisme, règle, loi, principe, théorème et le Verbe enfin !
Oui le gens, le Verbe ! Car si l’être est beau ; l’avoir est bien, le verbe agir est quand même vital voire de survie en toutes les époques et en toutes les circonstances !
Enfin, je vous livre ma devise qui sera pour moi tout autant un adage, un proverbe, une maxime, un dicton, ma vie et mon verbe enfin :
Fin de loup
Le cancre las, techno ou pas et bien des érudits de banlieues confondront souvent les unes avec les autres et vice-vertu et déclareront émettre un grand proverbe alors qu’ils n’éructeront en fait qu’un piteux dicton de nul terroir.
Car si à priori tous ces mots sont des synonymes cousinant comme une nichée de lapins duveteux, notre belle et riche langue française les a pourvus chacun des nuances et des emplois les plus particuliers et distingués qui soient.
Or donc les gens, il sera temps et il sera juste ici et maintenant, aujourd’hui et sur ce blogue, de mettre enfin de la lumière dans l’obscurité abyssale et de l’ordre dans la confusion débile et sidérale.
Telle est ma tâche et à cet effet, je pourvoirai ces nobles substantifs d’un ordre, d’une hiérarchie qui me plaît, parce qu’en mai où je suis avec vous, je fais ce qui me plaît et vous n’en pourrez mais, ah mais !
L’adage
Si l’adage est le plus jeune de ces mots français car né vers l’an 1500, il est le plus grand, le plus haut de tous.
L’adage est foutrement civilisateur ; l’adage est constitutionnel en diable ; l’adage est d’un principe absolu et magistral sur tous les actes vils ou braves, les coutumes, les droits et les devoirs des sociétés humaines ; l’adage est parole d’évangile, biblique, juridique, légiférant et de la plus haute justice.
L’adage est toujours antique et ancestral et il est bien souvent romain de la Rome du plus haut empire car sa racine est le mot latin « adagium » (Qui veut dire adage, trop forts les Romains !)
Ainsi, l’adage : « Nemo censitur ignorare legem » (nul n’est censé ignorer la loi) ou « Nulla poena sine lege » (Pas de punition sans loi) ou encore « Aucune loi n’est rétroactive » a permis pendant des siècles et des siècles aux justes de faire une nique grave aux affreux princes qui nous saignaient de leurs corvées, de leurs impôts et de leur vanité sans fond.
Ces paroles de sagesse ont calmé bien souvent des hordes et tribus barbares ou pas pillant nos campagnes, nos greniers et nos caves à vins sans vergogne aucune.
L’adage est donc Père du droit, de la jurisprudence et des lois et il aura toujours le dernier mot et sera enfin l’ultime et le meilleur des recours (Ah mais !)
Le proverbe
Vient ensuite le proverbe qui naquit vers 1200 du Latin « pro » (pour) et « verbium » (parole – Histoire de causer quoi !)
Si l’adage est de haute civilisation, le proverbe quant à lui est de bonne culture bien de chez nous ou d’ailleurs.
Le proverbe est maintenant bien souvent national, linguistique, continental voire provincial.
Les proverbes chinois ou africains sont très à la mode car tous très savoureux et quantiques aussi, c’est vrai.
Ainsi : « Ce n’est pas parce qu’on dort dans le même lit que l’on fait le même rêve » est plus chinois tu meurs, voire prophétique, même si on pourrait dire qu’il s’agit d’une grande maxime (voir ci-après) une maxime que devraient méditer tous les dormeurs et tous les insomniaques de cette planète.
La maxime
La maxime est quant elle de haute morale et à la fois plus universelle et individuelle.
Le mot est né vers 1300 et vient du latin « maxima » (grand, haut, élevé) et elle est aussi lapidaire et aussi claire qu’un cristal ou que le plus transparent des diamants.
La maxime est instructive, éducative, patente, ancestrale, fabuleuse, permanente, légendaire, éprouvée, magistrale, simple, historique, collégienne, lycéenne, maternelle et primaire à la fois.
Elle est bien souvent aussi basique, triviale, élémentaire, naturelle, instinctive et de grande survie qu’une bitte ou un couteau.
Ainsi « on fait son lit comme on se couche » ou « un homme averti en vaut deux » ou encore « Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute » sont des maximes de haute volée comprise par tout esprit toute âme de tout sexe, âge et poil.
On l’aura comprise : la maxime est très proche par exemple de la moralité qui ponctue toute fable de notre trop bon poète, maître Jean de la Fontaine.
Le dicton
Et maintenant voici notre bon vieux dicton des familles qui est paradoxalement de tous les hôtes de ce vocabulaire le plus jeune car il ne naquit que vers l’an 1500 du latin « dictum » (chose dite).
En effet, ce substantif exprime des choses et des faits les plus archéologiques et météorologiques qui soient et pour être paysan enraciné jusqu’au cou dans sa terre natale, nourricière et tombale, il est bien en ces temps technos, futiles, stressés le plus sympa et le plus indispensable de tous !
Le dicton est cul-terreux, champêtre, campagnard, rural, rustre, agreste, bucolique, et pastoral en diable et en bon dieu réunis avec tous leurs saints Glinglin et autres suppôts du bon terroir des enfers et du paradis !
Le dicton est au pâtis, à la basse-cour, au verger, au champ, au prè, à la haie, à la marre aux canards et au potager ce que l’adage est à une assemblée constituante ou à la Cour de Cassation : La règle suprême, fondamentale et incontournable.
Même s’il se trompe de temps en temps hein !
On s’en fout s’il se goure de guerre, c’est le pépé qui parle là, nom de dieu de fouchtra de bordel de merde !
« Neige en août, Noël en décembre »
Que voulez-vous répondre à ça les gens ?
Rien ! Jamais rien ! Car même le premier des philosophes comme le dernier des énarques ou des agrégés de droit, de médecine de philosophie, de physique ou le plus fou des mathématiciens ne peut qu’être admiratif et enfin coi de chez « Ferme ta gueule mon pote et prie » devant une telle vérité sortant à poil et toute vénusienne de son puît de pastis ou de chablis, premier cru.
La devise
Le dicton est au gueux et au serf ce que la devise est au seigneur, au chevalier, au prince, au soldat, au clerc, au roi, à la cité, au drapeau, à la cause, à la patrie, et enfin aux nations unies ou pas.
C’est vrai qu’une devise peut être aussi rigolote, aussi vraie et aussi stupide qu’un dicton, mais elle est toujours la justification, la réclame, l’expression d’une marque, d’une fabrique, d’un honneur, d’un bonheur, d’un blason, d’une famille, d’une valeur, d’une cause, d’une volonté de vivre enfin et advienne que pourra !
Le mot « devise » a des origines héraldiques des plus profondes racines qui soient dans nos terres ensanglantées.
Tous les dictionnaires les plus à jours vous diront que ce terme viendrait du mot « diviser » (en latin dividere) en rapport d’ailleurs avec les divisions (fasces) de l’écu ou du blason, mais je pense qu’ils se trompent tous car pour moi la vraie étymologie est l’expression latine « de visu » (en voyant, en se voyant, en allant se faire voir chez les Grecs ou autres) !
Verra toujours celui qui vivra !
La devise de la France est « Liberté, égalité et fraternité » ; celle de son drapeau bleu, blanc et rouge « Honneur et patrie »
La devise de l’Europe est « In varietate concordia » (Unis dans la diversité – pas n’importe laquelle non plus hein, merde quoi !)
La devise très quantique en diable du roi Louis XIV fut : « Nec pluribus impar » (non inégal à plusieurs) Trop fort, trop européen et définitivement trop français ce mec !
Etc…
Tous ces mots ont d’autres synonymes sur lesquels je ne m’étendrai pas (Je vous sens bayer aux corneilles comme à Racine depuis longtemps hein !) : Précepte, théorie, axiome, hypothèse, sentence, postulat, aphorisme, règle, loi, principe, théorème et le Verbe enfin !
Oui le gens, le Verbe ! Car si l’être est beau ; l’avoir est bien, le verbe agir est quand même vital voire de survie en toutes les époques et en toutes les circonstances !
Enfin, je vous livre ma devise qui sera pour moi tout autant un adage, un proverbe, une maxime, un dicton, ma vie et mon verbe enfin :
D’un vieux loup, qui a toujours faim,
On en verra la queue sans fin.
On en verra la queue sans fin.
Fin de loup
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