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Martin-Lothar

Jurons mes amis

14 Août 2007 , Rédigé par Martin-Lothar Publié dans #Le Dico

Oui, j’ai entendu vos cris et vos supplications en commentaire et j’ai donc retiré ce niais calendrier de la colonne de gauche qui ne servait à rien ni à personne.

Un simple coup d’œil dans la susdite colonne vous permettra de remarquer deux nouvelles rubriques du jour : « L’insulte du jour » et le « juron du jour »
Chaque jour que dieu ou une autre huile quelconque fera désormais, de nouveaux gros mots viendront s’afficher dans ces rubriques, sous le quantique du jour (qui je le rappelle, sont des extraits du si génial ou tant décrié Manuel de survie.

Depuis tout petit, j’aime à proférer des insanités plus ou moins graves : Je trouve que c’est au cerveau ce que le  pipi, le caca, le rot et autre pet sont à notre corps (défendant ou pas)
C’est libérateur, sain, défensif et parfois offensif selon l’adage : la meilleure défense, c’est l’attaque.

Il y a cependant des degrés et des utilités différents dans les jurons comme dans les insultes.
Ainsi le juron peut aller de la simple exclamation interjective (fouchtra ! ou mince !) au blasphème le plus olympien (Nom de dieu de bordel de putasse de Zeus)
De même l’insulte la plus impersonnelle ou collective (avancez, bande de cons, c’est vert) peut se transformer en « injure » ciblée et blessante (nain glaireux ou pouffiasse ou encore gros tas)

L’« insulte » vient du Latin « in saltare » (sauter sur, attaquer)
Le juron et l’injure ont pour racine le Latin « Jus, juris » (règle, droit, justice)
A noter d’ailleurs que le mot anglais (injured) signifie couramment « lésé » ou blessé de manière physique ou psychique.
L’injure tombe donc plus volontiers sous le coup de la loi (pour diffamation ou non) dans la mesure où elle est l’équivalent de la gifle ou du coup de poing alors que l’insulte peut se traduire par certains gestes « non équivoques » comme on dit dans les journaux ou tribunaux, mais sans portée physique réelle.
A la limite, l’insulte et le juron relèvent plus de la rhétorique que de la guerre.

Bon sinon, bande de cancres las, demain matin : Troisième devoir de vacances (et trapu velu celui-là)
Non, non, ce n’est pas la peine de jurer hein !

Fin de loup

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L
Euh... ça va être dur... ça fait 50 ans que je vouvoie tout le monde... ou presque... bon... je vais essayer très fort de v... te tutoyer (j'allais dire de vous tutoyer ;;;)
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M
A tous : Jarnicoton ! Avouez quand même que c'est la classe de se faire commenter : avec un poème (Zetron), en Breton (Anita), en Bigourdan (Saturnin), en Wallon (Pierre-Jean), en Rouchis-Picard (Werewolf), et en Québécois (Wawaron) !Whiteshoulders : Je penche pour un interjection blasphématoire voire légèrement salasse (mais pas forcément désagréable, ni infernale)Anita : Ça y est, je pense avoir éradiquer cette cochonnerie putride de mon blogue, mais bon, c'est pas sûr !Monsieur Julien : Celui-là, il faut toujours le dire.Bregman : Heureux d'avoir pu te permettre de te défouler !Wawaron : Je ne sais plus où j'ai déterré ce "croquefredouille". Je pense que c'est sans aucun doute rabelaisien en diable !Pour le reste, oui le manuel comme ce blogue (et les autres en lien à droite pub) sont pour moi autant des bouées ou de canots, radeaux de sauvetage : Mais l'île aux trésor (ou d'Avallon - salut Arthur !) n'est jamais très loin. Enfin, je déteste qu'on me vouvoie, surtout sur mon blogue.Merci à tous.
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L
Tout ça pour dire que faire un site web, un blogue, une page... c'est devenu tellement ordinaire... faudrait inventer autre chose. Vu que là... tout le monde sait faire des sites, des blogues et tout ça... même en créant absolument tout soi-même... même en y passant les onze dizièmes de notre vie, ça reste un espace plat, accessible seulement si on a l'électricité chez soi ou un appareil à pile quelconque. Pas comme une création qui pourrait apparaître à la demande, juste là, dans l'air du matin, entre le thuya canadiensis et le massif d'échinacées mauves... ou pendant qu'on barbote dans le bain... ou... ou... hou hou
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L
Je lisais votre manuel de survie là... vous me faites penser un petit brin à Mentana Jones pour la richesse du langage mais en même temps, comment dire... ça doit être une déviation de ceux qui écrivent pour écrire, pour le plaisir des mots aussi... l'impression indéfinie parfois de lire quelqu'un qui «s'écoute parler» mais par écrit ca serait-y «gratouille l'écriture» ? je sais pas trop comment dire ça... vous lire est extrêmement intéressant mais aussi, en même temps, on dirait que c'est comme votre bouée de sauvetage...Je devrais m'y mettre... hein ? avant de couler.
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L
Euh... ce « Croquefredouille » m'interpelle... pourrais-je connaître la signification ?:o)
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B
Espèce de bambou mou ! Grand piniouf ! Hercule de guinguette ! Branquignol de basse cour ! Va donc te faire reluquer le derrière par ta mère : elle t'enlèvera au moins les furoncles qui sont encore la meilleure partie de toi !Non mais ...(ah ! que c'est bon, de lâcher quelques salves sur un blog autre que le sien !!)Merci, ô grand Loup !!!
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M
Merde ! Voilà c'est dit !
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W
In va che l' traiter !
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P
I' n'a nin tote sè frites dins l'mème satcho l'leu-wareu !!!
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S
Hil de pute de bordel de pute vierge de macareu (prononcez macarèou), encore à nous refiler ces putasseries de devoirs. Dans la catégorie jurons locaux...
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A
J'ai toujours le calendrier...kae da dreiñ bili war an aod !( va retourner les galets sur la plage!)
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W
Dans quelle categorie classe-t-on les interjection du type "Dieu me tripote, merci mon dieu" ?
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Z
Insultons notre entourage,Nous ne vivrons que plus vieux,Fiez-vous à ce vieil adage,Même si comme mode de vie il y a mieux.
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