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Martin-Lothar

Utopies menteuses ou mentées ?

31 Août 2005 Publié dans #Angoisses

Classé dans la série : « Les colères du loup-garou »

Samedi dernier à neuf heures, sur France Inter, il y a eu la rediffusion de l’excellente émission « La rue des entrepreneurs » consacrées cette fois-ci aux utopies contemporaines.
Plusieurs « idées prospectives » ont été balayées en allant d’un soviétisme libéral alternatif européen à un ultra libéralisme américano-soviétique mondialiste en passant par un socialisme libéral colbertisme jacobin et franchouillard.
Bon, il y avait partout et dans tous les sens, mais il est bon de savoir qu’il y a quand même des gens en ce bas monde qui se décarcassent pour trouver des idées nouvelles et faire avancer les choses, les économies et les institutions.

Il ne s’agit cependant que d’utopies et force et tristesse est de constater qu’il nous faudra encore des années d’éducation et de casse-tête pas possible pour faire avancer les esprits.
C’est beau, mais on n’est pas rendus…
Au-delà des grands projets de travaux (Canal du Midi, tunnel sous la Manche), certaines utopies se consacrent évidemment à la vie en société.
Où l’on voit alors quelles difficultés il y a à mettre en adéquation l’utopie, la philosophie, la politique, le social, l’économie et la vie et le bonheur de chacun d’entre nous. Car, il ne faut pas en démordre aujourd’hui, le but ultime de toute société, de toute entreprise, de toute politique et de toute institution, c’est le bonheur des individus et des communautés et non plus celui des états impuissants, des élites corrompues ou des nations vide d’âme.
En écoutant parler ces utopistes qui aujourd’hui appuient finalement leurs arguments sur des idées vieilles de plus de trois cents ans – si ce n’est de l’Antiquité - (Montaigne, Voltaire, Rousseau, Montesquieu, Paine, etc) on s’aperçoit alors que les deux derniers siècles ont été à cet égard des erreurs à zapper définitivement.
Les philosophes des lumières avaient déjà évoqué la décolonisation et une synergie des communautés voire le développement durable…

L’émergence « récente » du mondialisme démontre plus que jamais à quel point nos idées, nos habitudes, notre culture sociale et nos institutions sont désormais obsolètes et vidées de tout sens commun.
Les Chinois actuellement – qui comprennent tout et très vite - travaillent à plus de quarante pour cent sur l’innovation, la recherche et le développement : On va prendre des claques sévères dans pas longtemps avec nos pompes à dettes abysalles et à con pression sociale ; je ne parle pas de nos universités poussiéreuses, coûteuses et trop souvent à côté de la plaque.
La nouvelle crise du pétrole et bientôt celle de l’eau, va peut-être faire bouger rudement les choses sinon les habitudes ; enfin.

Déjà, certains se précipitent sur l’éthanol (carburant non polluant) produit à base de sucre de betterave (une idée vieille de plus de soixante ans) et la Picardie sera peut-être le nouveau Texas de l’Europe…

Avec la betterave, il n’y aura plus de bêtes raves, mais des rêves baths !

Quel utopiste je fais quand même.

Fin de loup

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M
Endorfin : C'est vrai que la société des blogues n'est pas une utopie, mais c'est une société quand même (et même une communauté) la colère n'a pas de sens, mais elle bonne quand elle fustige le bon sens.Emy : La bise d'une louve n'est pas une utopie, c'est un doux rêve...STV : Pour le pétrole, je suis d'accord avec toi, mais j'ai très peur qu'on n'en laisse pas beaucoup à nos enfants et qu'on ne s'agite pas vraiment trop pour le substituer.
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S
La crise du pétrole ne sera sans doute pas si grave que ça (ça fait belle lurette qu'on sait faire rouler nos voitures avec autre chose que de l'essence). Par contre, en ce qui concerne la crise de l'innovation dans nos pays de notre bonne vieille Europe poussiéreuse, comme tu dis : "on va se prendre une claque". Parce qu'on n'arrête pas le progrès, et qu'on a un sacré train de retard sur lui.:)Cours, messire loup, cours !STV.
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E
J'aime bien cet utopiste moi! Gros bisous d'une louve.
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E
Mes utopies ne concernent plus que moi-même, il y a longtemps que je désespère des sociétés. Autant tu peux tenter de dialoguer avec et raisonner un individu, autant une masse devient bête. Ces dites "utopies" sociales me font trop penser à Malthus, j'en arrive à les voir comme un moyen de manipuler et d'endormir, un nouvel opium du peuple. (Désolé, je suis en colère ce matin)
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