DecoD’âge — Leçon 0

16 Juin 2025 , Rédigé par GJG Publié dans #Decod'Âge, #Nature & sciences, #iCuls & haïkus

Cette série « DecoD’âge » raconte les aventures homériques et ô merdiques d’un jeune iPadawan nommé Geai-Ji-Geai dans la fuligineuse galaxie Infor-Matic (ou Alpha%OmegaZ-0-1 pour les intimes)

« — C’est pourtant simple, un enfant de cinq ans comprendrait ça !
— Bon alors, allez me chercher un enfant de cinq ans ! » (Groucho Marx)

Mon aventure sérieusement informatique commence à l’aube du vingt-et-unième siècle, soit 2000 ans (à plus vraie date) après la naissance du charpentier Kivousavez et environ 80 000 ans (à plus vraie date) après la découverte de l’eau tiède par les jumeaux curdentais, Omfouchtra et Fouchtraom.

En ces temps antiques et informatiques de 25 ans, beaucoup d’utilisateurs lambda et profanes comme moi ignoraient ce qui se passait vraiment dans la tête de leur ordinateur en bronze plastifié quant ils titillaient avec leur mulotsaure à fil dur un bouton vintage sur leur écran art-déco-baroque renaissance.
On s’en foutait ; c’était magique grave.
Bon, moi très vite, j’ai voulu devenir un de ces sorciers informaticiens de cave et de garage pour créer mon logiciel à moi et à personne d’autre, mais ce n’était que par curiosité, pour occupation entre le boulot, la lessive, Vialatte, la piscine, Bach, le repassage et à cette époque, la maison Ingres ne vendait plus de violons sérieux, sachant que j’avais passé l’âge pour jouer aux legos.

Question code, je n’étais pas tout à fait puceau : de (trop) longues études m’avaient un peu forgé aux subtilités sociales du Code civil et aux perversités tragiques du Code des Impôts et pour mon boulot d’après, j’ai été très vite obligé de jongler avec des tableurs, traitements de texte et autres SGBD d’enfer bureautique.

Comme je suis très paresseux de nature, j’ai vite désiré exploiter au mieux les ressources les plus (et mieux) cachées de ces magiques usines à gaz que sont une feuille Excel, Number ou un fichier Word ou Pages (par exemple) et c’est ainsi que j’ai découvert et essayé de maîtriser certains langages de programmation (ou plutôt d’automatisation) qu’ils contiennent.
Ainsi, par le Visual Basic de chez Micromou ou l’Applescript de chez la Pomme (par exemple), j’ai acquis quelques bases de la syntaxe de tout code de programmation.
Cela étant, ce ne sont que des langages dits de « haut niveau », c’est-à-dire qu’ils ne sont entendus et compris que par le logiciel qui les abrite.
Pour créer « mon logiciel à moi », il me faut apprendre un langage dit de « bas niveau », c’est-à-dire qui cause directement au système d’exploitation et donc aux processeurs.
Et dès lors, je vous dis, je n’ai pas eu le cul sorti des ronces de sitôt…
Mais dans « amateur », il y a la fonction « aimer ».

hurler contre l’informatique
c’est politique
mais je tique

A suivre.

Illustration : code débile pour faire — peut-être et enfin — exploser cette patate de planète.

Fin de loup

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