Quantique de la Poésie — avec iCul pisseux
18 Juin 2025 , Rédigé par GJG Publié dans #Quantisme, #Baudelaire, #Paul Valéry, #Cioran, #Saint-John Perse, #iCuls & haïkus
« Il n'y a de grand parmi les hommes que le poète, le prêtre et le soldat. L'homme qui chante, l'homme qui sacrifie et se sacrifie. Le reste est fait pour le fouet. Défions-nous du peuple, du bon sens, du coeur, de l'inspiration et de l'évidence. » (Charles Baudelaire, Mon Cœur Mis à Nu)
« Dans toute société parait un homme préposé aux choses vagues. Il les distille, les ordonne, les pare de règlements, de méthodes d'initiations, pompes, symboles, mètres, exercice "spirituels" - jusqu'à leur donner l'aspect de lois primordiales. C'est le prêtre, le mage, le poète, le maître des cérémonies intimes - encore le démagogue ou le héros. Ils construisent de nuées ou de vapeurs, des édifices qui ne sont pas solides, mais en revanche qui sont éternels. Toute attaque les dissipe, mais nulle ne les détruit. » (Paul Valéry, Cahiers, Thêta)
« Rater sa vie, c'est accéder à la poésie sans le support du talent. » (Emil Cioran : Les Syllogismes)
«Le sauvage ne s’exprime pas sans poésie, il ne peut pas.» (Louis-Ferdinand Céline, Lettre à Milton Hindus)
Dans ce monde de brutes et de bruit, de méchants missiles et de drones rageurs, un peu de poésie ne peut pas faire de mal.
Tous les poètes ne sont pas disparus, ils ont encore leurs clubs, leurs maisons, leurs fêtes et même leurs marchés et ainsi :
Marché de la poésie 2025, du mercredi 18 au dimanche 22 juin, place Saint-Sulpice à Paris.
Il y aura des poètes en nerfs et en chausses et même en chair et en os pas encore rongés par les vers ténébreux, mais plongés dans leurs vers éclatants et épatants ; et il y aura aussi leurs éditeurs de poésie à pignons sur rue et leurs étalages de livres à jamais sérieux, c’est-à-dire en vraies feuilles de vrai papier bio reliées.
Mais j’en avais déjà causé sur ce blogue ; il y a dix ans déjà — de nos jours ma bonne d’âme, le temps passe aussi vite qu’un avion de chasse sur une usine perse, comme disait Saint-John.
allons voir le poète à Saint-Sulpice
lui ne sent ni la pisse
ni l'hospice
Illustration : Carl Spitzweg (1808-1885), Le Pauvre Poète, 1839, huile sur toile, 36 x 45 cm, Staatliche Museen, Berlin, Europe.
Fin de loup
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