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Martin-Lothar

Rune et iCuls de l’automne

22 Septembre 2024 , Rédigé par GJG Publié dans #Divers et d'autres saisons, #Runes, #iCuls & haïkus, #Brassens

J’ai trouvé ça au fond de ma tanière parmi les feuilles et les ossements :

Le ciel pissant dans les violons monotones
De nos cœurs lourds qui se chiffonnent
C’est l’automne.
(GJG, 30 septembre 2005)

Pourquoi tout le monde fait
La sieste ?
Lune d’automne 
(Matsuyana Teitoku, 1570-1653)

A prendre un bon rhume au tout début de l’automne
Pour l’hiver c’est la santé bonne
Je déconne
(GJG, 2005)

Le vent d’automne caresse l’arbre en émoi
Qui murmure plein d’effroi
Déshabillez-moi
(GJG, 1er octobre 2005)

Les fins d'été comme du monde tonnent
Nous voici en automne
Tu m'étonnes
(GJG, 24 septembre 2011)

Je me le dis tous les ans, et cela m’étonne
C’est le printemps nouveau qui mitonne
A l’automne
(GJG, 24 septembre 2008)

Je pisse sur les
feuilles mortes
Bruissement
(Hôsha, 1885-1954)

Rentre vite araignée, viens, veille et cotonne
Dans l’antre du loup qui s’étonne
C’est l’automne
(GJG, 22 septembre 2007)

L’arbre nous avise d'un festin d’or et d’ambre
Où la feuille se vide et se cambre,
En septembre.
(GJG, 2008)

Tisse file les souvenirs fuyants atones
Vers l’hiver pur ou monotone
C’est l’automne
(GJG, 22 septembre 2007)

Pommes noix poires noisettes tout ça foisonne ;
Le cèpe et la girolle étonnent
C’est l’automne
(GJG, 22 septembre 2007)

Suivant des yeux la feuille volant dans l’air pur
Je fonce d’un pas alerte et sûr
Dans un mur
(GJG, 19 octobre 2005)

L’arbre, rouge de colère, disait à ses feuilles 
— « Cessez donc de me trahir ! »
Elles lui répondirent : 
— « Ne te fâche pas.
Nous ne te lâchons pas
nous nous jetons à tes pieds 
pour ton prochain triomphe »
(GJG, 20 octobre 2007)

L'hirondelle en partant ne fera plus l'automne…
On ne reverra plus au temps des feuilles mortes,
Cette âme en peine qui me ressemble et qui porte
Le deuil de chaque feuille en souvenir de vous.
Les regrets éternels à présent me dépassent. 
Et c'est triste de ne pas être plus triste sans vous.
Le 22 septembre, à présent, je m’en fous.
(Georges Brassens, 1921-1981)

Fin de loup

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D
Toujours un plaisir…
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G
Ah, Daniel le Québécois ! Heureux de te savoir vivant et en Paillé, plutôt que mort et empaillé. J’en suis aussi rouge de plaisir que les vénérables érables automnaux et aux tonneaux de leurs veines d’érables et de par chez toi.