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Martin-Lothar

Variations sur la mort (pub)

12 Décembre 2010 , Rédigé par Martin-Lothar Publié dans #Quantiques du loup

Je recopie bêtement ci-dessous un mail qu’un sacripant de jeune homme nommé Adrien Dupuis-Heptner  (metteur en scène) m’a envoyé il y a quelques jours.

Pourquoi je fais ça ? Je ne sais. Je connais Adrien (et son estomac), mais je ne saurai jamais ce qu’il fait ou ce qu’il vaut. Le reste ou la suite, c’est votre problème (c’est ça les blogues) :

 

Dans le cadre de la seconde édition du Festival Pleins Feux sur la jeune création, qui se tiendra du 5 au 30 janvier 2011 au Théâtre de l’Opprimé, nous avons le plaisir de vous inviter à venir découvrir : du 5 au 9 janvier (2011) :


Variations sur la mort


Une pièce de Jon Fosse, traduite par Terje Sinding, proposée par Teatro Nudo.

Mise en Scène : Adrien Dupuis-Hepner

Assisté par Honorine Sajan

Scénographie : Jean-Marc Alby

Lumières : Ruddy Fritsch

Avec :

La Femme Agée : Chloé Froget

L’Homme Agée : Xavier Guerlin

La Jeune Femme : Ariane Brousse

Le Jeune Homme : Pierre-Emmanuel Vos

La Fille : Blandine Laignel

L’ami : Jean Barlerin

 

S’il te plaît : oui j’ai pensé tout d’un coup. Oui à quand tu étais petite. Est-ce qu’il y a des choses dont tu souviens, dont tu souviens mieux que les autres. Quelque chose qui est resté gravé ? Oui. Oui quelque chose qui est là et qui persiste en toi ; quelque chose qui fait partie de toi ; quelque chose qui t’aide à vivre.

Une jeune fille est morte. La Jeune Fille et la Mort. Une jeune fille s'est noyée. Ses parents, séparés depuis des années, se retrouvent autour de ce deuil. Autour de cette mort incompréhensible vient le temps d'affronter souvenirs, non-dits et blessures.

Tout est si loin, dit la mère en deuil, et pourtant le passé redevient brusquement étonnement proche, comme si la vie entière allait recommencer...

Sur la structure musicale « thème et variations », Jon Fosse déroule les vagues de mémoire d’un couple confronté à la disparition.

Ce qui reste au-delà du manque et de l’absence c’est la vie elle-même, très douce et très terrible, dans un rapport nouveau où le Temps est comme aboli par la mort.

Mais chez Fosse, l’essentiel reste – entre les mots et les notes – la musique du silence et son indicible vertige. Entre la musique de cette écriture nordique et celle des Variations Goldberg, entre les mots du quotidien et la présence du sacré, il y a cet essentiel que nous cherchons à conquérir, doucement et humblement : le théâtre.

 

Du mercredi au samedi à 20h30, le dimanche à 17h

Plein Tarif : 16 € Tarif Réduit (chômeurs, étudiants, intermittents, habitants du 12ème) 12 €

Théâtre de l’Opprimé, 78, rue du Charolais - 75012 Paris.

Réservations au 01 43 40 44 44

 Stations de Métro : Gare de Lyon, Reuilly-Diderot ou Montgallet.

 

Fin de loup

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G
<br /> ah bon, je me disais aussi, ce titre chez ML, c'est étrange ...<br /> j'aime bien la présentation...<br /> Et l'idée de la vie très douce qui reste à vivre quand combien attirante peut sembler la mort, notamment à de jeunes filles :<br /> Gib deine Hand, du schön und zart Gebild; bin Freund und komme nicht zustrafen; sei gutes Muts, Ich bin nicht wild, sollst sanft in meinen Armen schlafen (Schubert d'après Claudius)<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Giov : Shubert ! Un de ceux qui ont le mieux compris Bach. C'est tout.<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> Mon pauvre ami, je ne sors plus.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Berthoise : Tant mieux pour toi. Hiberne, l'hiver sera long et dur comme ce que tu voudras. Ah ! Que n'ai-je eu pour totem l'ours ou la marmotte ? <br /> <br /> <br /> <br />