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Martin-Lothar

Des Loups et des Hommes (2)

26 Novembre 2013 , Rédigé par Martin-Lothar Publié dans #Loups et loups-garous

 

A pas de loup (Marie Doucedame)

J'ai continué à pas de loup ma lecture de l'ouvrage de Daniel Bernard, « Des loups et des Hommes » dont je vous causais déjà dans un billet précédent (lien ici).

J'ai donc avalé la Bête du Gévaudan telle que cet auteur nous la sert sur son plateau.

Bon, Bernard reste très prudent en serrant de très près son sujet (le loup) et en relatant de façon très claire, concise et précise l'histoire « officielle » du « Bestio », c'est-à-dire le récit des faits les mieux attestés, débarrassés de toute une littérature qui fit de la Bête du Gévaudan une véritable affaire sociopolitique à partir d'un fait divers somme toute, très banal dans une province reculée de la France d'une époque, déjà, à la fois pitoyable et impitoyable (vers 1764).

Bernard ne mentionne qu'une chasse aux loups qui se solda à quelques mois d'intervalle par la mort de deux bestioles dont les corps furent rapportés à Versailles et qui (selon le naturaliste Buffon qui examina l'un deux) étaient ceux de deux loups, de très grande taille certes, mais de deux canis lupus à n'en point douter.

Voilà, c'est un peu frustrant, mais c'est comme ça.

...

Cela étant, ayant lu nombre d'ouvrages plus ou moins sérieux sur notre Bête du diable, il serait temps que je vous infuse, un de ces jours, de mes lumières lunaires et néanmoins lycanthropiques, à propos de cette affaire pourrie de délires en tout genre, mais qui en fait, con-cerne plus l'Homme (homo sapiens non sapiensque sapionce conardus polymorphus) que cet éternel bouc émissaire qu'est le loup.

 

Illustration : À pas de loup, Marie Doucedame.


[À suivre]


Fin de loup

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P
<br /> L'histoire de la Bête du Gévaudan m'intéresse depuis longtemps, j'ai m'a petite idée sur la chose et j'attends avec impatience la suite de votre article. Sinon, cette histoire m'a confirmé la<br /> propension de l'être humain a élaborer des thèses en ignorant presque tout du sujet et en appliquant des théories fumeuses sans vérification.<br />
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M
<br /> <br /> Pharamond : plus je cogite sur le sujet, plus je sens que c'est bien pire que vous ne le pensez, frère loup.<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Pour vous remercier de votre visite louangeuse (un peu trop, peut-être ? Mais c'est comme "l'huile qui coule sur la barbe d'Aaron"...) et de votre ferveur vialatienne, je vous adresse par mail<br /> (clin d'œil au lycophile), un petit article, célébration du loup de Vialatte, que j'ai commis il y a quelques années pour une revue de littérature de jeunesse — fort estimable au demeurant.<br /> <br /> <br /> Amicalement,<br /> M.R. alias C.C.<br />
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A
<br /> <br /> Constantin : bien reçu (mais je vous l'ai déjà signifié). Il est bien évident que je reparlerai, un jour ou l'autre, de ce texte alexandrin (si j'ose écrire). Par ailleurs, rien n'est plus<br /> estimable à mes yeux qu'une revue littéraire de jeunesse (surtout par les temps qui courent — ou pas). Bien à vous.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> infusez, infusez donc. <br />
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M
<br /> <br /> J'infuse, j'infuse... Ça vient, ça vient.<br /> <br /> <br /> <br />