Du travers de porc d’hamster dame
7 Mai 2009 , Rédigé par Martin-Lothar Publié dans #Divers et d'autres saisons, #Boire & manger, #Bestiaire, #Dürer
Surtout de nos jours viraux, crisés et protectionnistes où de sombres crétins pervers prennent cet animal sacré pour le bouc-émissaire de leurs imbécilités crasses et de leurs délires pseudo-modernes.
En ce moment encore, où tant des ces lombrics agités et stupides prennent l’animal en grippe, tout est encore meilleur dans le cochon et surtout son prix.
En ce moment, où tant de ces raclures de bidet le regarde de travers, moi, je vous le dis, c’est le moment ou jamais de se farcir des travers de porcs jusqu’à s’en faire péter la sous-ventrière.
Griller le travers plutôt que le farcir certes, soit nature, soit mariné selon de multiples recettes que vous pourrez trouver partout.
Moi, je préfère le travers de porc grillé tendrement nappé de miel et d’un chouia de moutarde après qu’il ait mariné des heures dans un bain d’épices diverses et variés, de soja (avec une goutte de Nuoc-mam) de jus de citron, de Xérès (en vin ou vinaigre éventuellement) etc…
En matière de travers, l’imagination n’est pas un vice et la viande de porc, qui a beaucoup de vertus, ne sera jamais prise en défaut par trop d’excès.
Il faut évidemment de la bonne viande porcine, point trop sèche ni trop grasse, d’un cochon ayant couru bondissant dans les près du matin au soir, fier de sa race et de sa condition, nourri de tout avec amour, métier et délicatesse et tué en grande cérémonie pastorale avec tous les honneurs, les réjouissances, les regrets, la reconnaissance et la compassion voulus.
Et puis, bonheur suprême, le travers de porc se mange avec les doigts que d’ailleurs l’on se mord trop souvent, tellement c’est bon.
Il peut s’accompagner de tout, mais surtout de frites et d’une bonne bière bien fruitée (ou un blanc sucré léger, d’Alsace ou d’ailleurs)
Note : Cette recette m’a été transmise par un honorable hamster-garou (femelle) d’où le titre de ce billet : « le travers de porc d’hamster dame » (que maître Jacques me pardonne) Dans le porc d’hamster dame, il y a des sels marins qui pissent comme je pleure en bouffant un travers au miel. Dans le porc d’hamster dame ! Dans le porc d’hamster dame ! Dans le porc d’hamster dame ! (J’ai honte de moi parfois)
Illustration : Albrecht Dürer (1471-1528, Nuremberg) Le fils prodigue parmi les cochons (1497-98) Crayon (217 x 219 mm) British Museum, London, Europe
Fin de loup
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