Partir, c’est renaître toujours
14 Février 2009 , Rédigé par Martin-Lothar Publié dans #Quantiques du loup
« Partir, c’est mourir un peu » nous dit l’adage antique et quantique, mais j’en connais un autre — j’invente - qui signifie : « arriver, c’est renaître aussi »
Je déménage dans « J-2 »
J’écris ces lignes dans un labyrinthe de cartons et de moutons de poussière.
Les moutons sont paisibles quand les loups sont anxieux…
Nous sommes tous poussières.
Mais ce jour « J » sera aussi le jour de mon anniversaire !
Comme quoi « Partir, c’est renaître aussi, quelque part ailleurs »
« Partir, c’est mourir un peu » pour ceux qui croient trop à la géodésie sans doute.
Un lieu, un temps, un corps, un esprit, un souffle, une âme…
Mais en fait, il faut croire en tout et surtout, il faut avoir confiance dans l’avenir et c’est bien ça l’ultime leçon de la vie apocalyptique ou pas.
L’ailleurs est aussi quantique que le « nulle part » et le futur vaudra toujours le passé au moins une fois.
Le présent est un ; le présent est sable ; le présent est insaisissable dans le désert de notre foi.
Et le futur sera toujours notre espérance, notre oasis.
J’aime beaucoup cette « ancienne tanière » parce qu’elle fut pour moi, il y a des lustres, une terre promise, un havre de paix.
J’aime beaucoup cette « ancienne tanière » parce que « Martin-Lothar » y est né un jour de mai 2005.
Mais bon, « Partir, c’est renaître aussi, quelque part ailleurs » et de plus j’emporte tous mes chers livres, mes bibelots sacrés, mes feuilles et mes ossements.
Alors…
Certes, je ne verrai pas fleurir au printemps prochain « mon » superbe cerisier d’en face, ni feuillir toujours plus profus son voisin de platane.
Mais il y aura d’autres paysages, d’autres lumières, d’autres sons, d’autres vibrations, d’autres présents tout aussi évanescents, imprévisibles et irréversibles toujours et encore et à jamais, ah mais !
Je quitte une ville d’impressionnistes pour une autre ; je fais un saut de puce et de loup de quelque 50 km le long d’un même fleuve saint, d’une même rivière saine.
Ce n’est rien comme ce n’est pas rien.
Je me ressourcerai toujours en déballant mes cartons hein !
J’y retrouverai mon ours Albert — mon gourou en peluche et à béret - que j’ai envoyé là-bas en éclaireur, il y a quelques jours…
Je vous raconterai.
J’arriverai donc le jour de mon anniversaire dans une nouvelle tanière dont le nom de la rue comporte la suite de lettres « CROS »
Si je ne l’ai pas fait exprès, ça ne s’invente pas non plus !
Partir, c’est renaître toujours.
Illustration : Hieronymus BOSCH (Vers 1450-1516, Bois-le-Duc / 's-Hertogenbosch) Le voyageur, Huile sur toile (diamètre : 71,5 cm) Museum Boijmans Van Beuningen, Rotterdam, Europe.
Fin de loup
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