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Martin-Lothar

Quantique de la bourse et d’autres couilles en barre.

13 Décembre 2008 , Rédigé par Martin-Lothar Publié dans #Quantiques du loup

Les créanciers, gens précieux, car ce nom veut dire qu'ils ont foi en nous. (Balzac, le Père Goriot)

Frères humains qui avec moi vivez, en vérité je vous le dis : Ne méprisons pas la bourse et autre CAC 40, surtout en ces temps de pseudo crise (ou de crise annoncée depuis la nuit des temps, ce qui est la même chose !)
Certes, la bourse est un des piliers du capitalisme — pour ne pas dire un de ses satanés suppôts graves, mais il faut sans doute rappeler que ce capitalisme (si honteux, profitable et profité de nos jours par tant de retraités SNCF — grévistes de 95 —  et veuves écossaises ou pas) est né bien avant le bon Karl Marx qui en fait n’aura survécu que grâce à ce système comme Freud est immortel par la mort des dieux.

Oui, notre aimable Karl peut se retourner dans sa tombe, mais ce ne sera pas à cause de ce que je viens d’écrire, mais bien de constater que ses bons enfants ne sont obèses que par la force et en dépit du capitalisme et surtout, que chaque dernier-né, à présent (français, sinon occidental) porte dans ses langes (sans élastique-là) une dette d’environ « quinze mille euros » qu’il lui faudra bien payer un jour de nos cathédrales sinon de ses chaines…
Il y a la Joconde aussi et d’autres libertés plus ou moins avouées…

Il faut sans doute une fois de plus rappeler que ce capitalisme de merde a financé le développement (durable ?) et l’éducation l’instruction l’élevage d’au moins plus de la moitié de la planète actuelle ; qu’elle l’ait voulu ou non ; l’autre moitié crève la faim en rêvant ou pas à on ne saura jamais quoi.
Il l’aura polluée grave, sauvage et profonde aussi, mais on pourrait se dire que plus on est de fous dans une baignoire, plus il faut la récurer après la fête (si on trouve encore quelqu’un qui veuille bien passer l’éponge, mais bon, cela est une autre histoire ; quoique)
Des volontaires ?

En fait, les « âmes » du monde boursier (suppôts de l’élite et supposés les plus riches des plus riches donc) sont à classer comme les SDF (les plus pôvres des plus pôvres — paraît-il) : Il y a les bons ; il y a les brutes et il y a les truands !
(Il était une fois dans l’Ouest, le retour !)

Passons rapides sur « les bons » qui engagent « en épargne » comme d’autres jouent au loto ou au tiercé, tout le peu qu’ils ont pour faire rêver « les brutes » (alias traders et autres Jérôme Kerviel de chaud bise) et in fine, pour engraisser « les truands »

En vérité, je vous cause de ces derniers salopards, justement !

Qui sont ces truands ?

Les esprits un peu « curieux » et « cultivés » sinon « avertis » s’apercevront rapidement que ces « maffieux» sont des gens qui gouvernent en sous-main «  en fait » depuis des siècles et des siècles (ah mais !) « nos bons Etats, dits démocratiques » et qui les font jouer aujourd’hui, à la fois les vierges effarouchées et les Zorro de circonstances pour mieux niquer le tout venant que nous sommes et pour s’en foutre plein les poches — accessoirement.

Les vrais truands sont proches ou non loin des marionnettes bling-bling, gominées, à cent sous ou à deux balles qui nous gouvernent — paraît-il — et qui souvent n’en savent rien… (Ou ne veulent pas le savoir ; ce qui est la même chose aux yeux et aux oreilles du péquin gogo contribuable moyen que nous resterons tous, plus ou moins, finalement)

Frères humains qui avec moi vivez, en vérité je vous le dis : Je vous aurai prévenus !

Illustration : Francisco de GOYA Y LUCIENTES (1746, Fuendetodos, 1828, Bordeaux) La cour de l’asile (1794) huile, (43,8 x 31,7 cm) Meadows Museum, Dallas, USA.

Fin de loup
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