Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Martin-Lothar

Chronique de la Saint Abel

29 Juillet 2008 , Rédigé par Martin-Lothar Publié dans #Divers et d'autres saisons


Je me suis aperçu ce matin que nous fêtions les Abel aujourd’hui aux dires d'un calendrier alors qu'un autre me prédit que ce sera le 5 août (?)
Allez, ce n'est pas grave : Bonne fête quand même aux Abel !
Je pense que le saint homme qui porta ce prénom fut un cas, hein ? (Ah, ah !)
Ceci étant, toujours on l’admire Abel (Ah, ah !)
Ce prénom fut surtout celui d’un des fils d’Eve et du vert Adam, et ce brave garçon, selon la Bible, fut le premier des trucidés et donc la première des victimes des fées d’hiver (innocentes ou pas)
Triste histoire en vérité, d’autant plus que le premier des assassins fut son propre frère, le sieur Caïn Vert-Adam que Dieu, le premier flic du monde, eut à l’œil tout le reste de sa pauvre vie et même outre-tombe (Selon la légende des siècles de notre bon Victor Hugo)

La Genèse étant un mythe fondateur, il faut noter aussi que ce fut le crime du cultivateur par le pasteur, celui du sédentaire par le nomade.
Selon le texte biblique, on sait que Caïn fut l’Aîné ; Abel le puîné et Seth le cadet, mais certaines (mauvaises) langues murmurent encore dans les couloirs que Caïn et Abel furent des jumeaux et des géants.
Je suis prêt à le parier car tout mythe fondateur se doit d’avoir des jumeaux et des géants dans sa clique de héros ou de guignols.
C’est pourquoi aussi, j’aime à dire : « Caïn tua Abel et Seth erra » (Ah, ah !) ou encore : « Caïn tue Abel et jette Seth » (Hi, hi !)

Enfin, j’ajoute que tout ce drame est bien de la faute des parents (cette pomme d’Eve et ce benêt d’Adam de laid) qui croyant s’y faire trop chier, ont quitté leur résidence de luxe et natale pour aller se perdre dans on ne sait quelle HLM pourrie de banlieue.
Bon d’accord, ils n’avaient pas encore ni bagnole pas à l’ombre, ni congélateur, mais c’est bien la première inattention qui compte, je vous le dis !

Illustration : James Tissot (1836-1902), Caïn, menant Abel à la mort.

Fin de loup
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
E
le LOUP écrit :<br /> "cEnfin, j’ajoute que tout ce drame est bien de la faute des parents (cette pomme d’Eve et ce benêt d’Adam de laid) qui croyant s’y faire trop chier, ont quitté leur résidence de luxe et natale pour aller se perdre dans on ne sait quelle HLM pourrie de banlieue."<br /> <br /> <br /> Moi je réponds à ceci :<br /> M'enfin, il a échappé au surnom de "l'Abel des champs".....<br /> <br /> ennorab-annie
Répondre
M
<br /> Ennorab (Annie) : L'Abel des champs ! Excellent ! Merci !<br /> <br /> <br />
P
A la relecture (deux fois mon père), je me demande si ta phrase génésique ne prête pas à confusion : c'est le crime du cultivateur sur le pasteur, ou (encore autrement) le crime du pasteur par le cultivateur. Bref le méchant sédentaire déjà installé là le premier tue le gentil pasteur qui vient brouter sur ses terres. (tu as vu que je ne fais pas de lien avec une situation conflictuelle actuelle, tu as vu hein !)
Répondre
M
<br /> Prax : Oui, je corrigerai la semaine prochaine. Et encore je n'ai pas parlé des loups dans le dos du pasteur, tu as vu hein !<br /> <br /> <br />
C
navigant sur le net <br /> l'actualité d'over blog me font amarrer chez vous <br /> interressant
Répondre
M
<br /> Carambaole : Revenez quand vous voulez hein !<br /> <br /> <br />
S
Le pauvre Abel<br /> N'était pas le fils de Bébel.<br /> Sinon il se serait défendu<br /> Et Caïn l'aurait eu dans le fessier.
Répondre
M
<br /> Saturnin : Merci pour ce beau poème naïf et de rime polie qui ne sort pas du cul de n'importe qui.<br /> <br /> <br />