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Martin-Lothar

Liens dénoués

26 Novembre 2005 , Rédigé par Martin-Lothar Publié dans #Quantiques du loup

 

La mort m’étant impossible à vivre, voici la stèle de tous les possibles ; ma trace sur une pierre d’éternité. Il en va de ma survie :

Coupe ce lien qui s’ennuie
Et se noue dans ton âme

Les nuages s’aguerrissent trop tard.

Je vois se pencher l’apprenti
Dont la loyauté est immense ;
L’immeuble est plié
Et  je me glace.

Nous étions des experts s’assumant
Et des disciples amis.

Les astronomes s’excusent infiniment.

Dégoûte l’éphèbe qui s'agite
Et s’astique dans ce bief.

Je vois persévérer les idoles
Dont les jattes sont vissées ;
Le métis est bizarre
Et  je jouis.

Les badauds se fragmentent au hasard.

Je vois s’exalter les vivants
Dont les soupes sont modestes ;
L’occupant est granitique
Et  je ploie.

Il y a un décollage fictif
Qui occupe l’écolier
Et des grizzlis faisandés.

En mai, les châtelains se raréfient.

Nous étions des facteurs déclenchant
Et des livreurs graves.

Le don d’une dent est redondant

Rassemble la femme qui se fragmente
Et lézarde sur l’herbage.

Les tricheurs boivent à temps.

Les géographes réclament la glaise
Que le cannibale grave lentement ;
Sur le canal, l’huissier virgule
Et la classe est inédite.

Les mannequins écument le matin.

Il y a des miracles reluisants
Qu’inspire le  tigre
Et des martyrs qui sautillent.

Les avortons explosent en verve.

Garde la génération qui veille
Et jongle dans le dortoir.

Je vois s’empiler les virtuoses
Dont les bobines sont phénoménales ;
La luxure est glauque
Et  j’abandonne.

Les missionnaires se déforment ensuite.

Je vois persister les parrains
Dont les faces sont mortifiées ;
Les profanes sont fous
Et  je m’enfuis.

Ereinte le fœtus qui flanche
Et gicle dans le métro.

Les primates se réchauffent soudain.

Je vois se méfier les chanceliers
Dont les parjures sont affichés ;
Le reptile est extrême
Et  je ruisselle.

L’amitié est furtive.

Il y a des renouveaux sensibles
Qui perturbent les  capitaines
Et des seconds qui vomissent

Les martyrs se rebellent ce soir.

Les générations fustigent le fil
Que l’athlète soude utilement ;
Au dortoir, l’ours collabore
Et les chants sont ambigus.

Les gaspilleurs s’épaulent néanmoins.

Je vois chiquer l’aubergiste
Dont les nerfs sont efférents ;
L’hirondelle est poivrée
Et  je bande.

Dénigre le reptile qui pleure
Et se froisse dans l’enclos.

Le temps tousse toujours.

Fin de loup

 

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