Adam était-il une femme de (r)eve ?

11 Août 2005 , Rédigé par Martin-Lothar Publié dans #Nature & sciences

Un médecin américain, Billy Goldberg, vient de publier un livre intitulé : « Pourquoi les hommes ont-ils des mamelons ? » et sous-titré : « Des centaines de questions que vous ne poseriez à votre médecin qu'après votre troisième verre de Martini »
C’est le genre de bouquin que me plait bien ça.
Il répond ainsi à toutes les questions posées par ses clients pendant sa carrière et constate malheureusement, que les gens en connaissent plus sur leur bagnole et leur mobile que sur leur propre corps.
Parmi ces questions, il y a celle du titre : Pourquoi les hommes ont-ils des mamelons ?
Bonne question que je ne me suis souvent posée, mais dont je n’ai vraiment jamais essayé de chercher la réponse ; étant, en tant que mâle, trop occupé avec mon rigolo à géométrie variable et tête chercheuse (Mon zizounet pour ceux qui n’auront pas compris)
La réponse à cette question cruciale est vertigineuse d’interrogations consécutives : En fait, dans les six premières semaines de son existence, le fœtus est configuré comme une nana jusqu’à ce que le chromosome mâle – encore un gros feignant celui-là - veuille bien se remuer un peu ses choses pendantes pour participer un tant soit peu aux travaux du foyer fœtale.
Alors, le fœtus deviendra éventuellement un mec.
C’est pourquoi les hommes ont des tétons atrophiés et que votre fille est muette.
Que les filles, même muettes, ne se réjouissent pas trop vite toutefois, parce que je précise que le fœtus en fait, est configuré au départ pour avoir l’un ou l’autre sexe et éventuellement les deux, mais c’est très rare (Sauf au niveau du cerveau peut-être et plus tard…)

Partant, je rebondis agilement et allègrement, comme d’habitude, sur une autre question angoissante et néanmoins théologique, artistique voire métaphysique : Pourquoi dans toutes les représentations d’Adam et Eve, les peintres et autres artistes les ont représentés d’une part, avec des mamelons (normal pour notre grand-mère, curieux pour l’Adam) ; et d’autre part, avec un nombril !

Les mamelons, je veux bien, mais le nombril, je ne comprends plus rien.
On nous ment en permanence dans ce monde jungleux et on ne sait plus à quel sein se vouer.
Tiens, c’est encore une histoire de poule et d’œuf…
Bon, je vais aller bouffer deux œufs de baleine, boire un verre de lait de fourmi et faire une sieste d’enfer parce que je commence à avoir mal au crâne dans ce paradis de bazar.

Fin de loup

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