La grenouille, le rat, le singe et le savant prédateur.
24 Avril 2006 , Rédigé par Martin-Lothar Publié dans #Nature & sciences
Bon, ce n’est pas une fable du père Jeannot ça et comme on est lundi,
ce n’est même pas drôle.
L'expérimentation animale est encore aujourd’hui un problème indémerdable…
On peut à juste titre s’organiser pour mettre un terme à ce genre de pratiques qui s’apparente souvent à une torture animale de plus en plus insupportable pour une société humaine se voulant
moderne et civilisée.
D’autant plus que certains laboratoires aggravent leur cas par des conditions dégueulasses de captivité des animaux sur lesquels ils expérimentent.
D’un autre côté, il est évident que le sacrifice de millions de grenouilles de souris, de rats, de singes et autres permettent de mettre au point rapidement et à des coûts « supportables » par
les patients et la communauté des solutions thérapeutiques efficaces contre certaines maladies graves ou épidémiques (Cancer, SIDA etc.) qui profitent à l’espèce humaine, mais aussi aux autres
animaux.
Toutefois certains laboratoires et universités se tournent de plus en plus sur l’expérimentation humaine directe.
Le problème est que le nombre de volontaires est très réduits, que les risques sont encore très grands à ce jour et que de tels « contrats » coûtent une fortune surtout en cas de « dérapage » de
l’expérience.
Je ne parle pas des problèmes éthiques, politiques, juridiques, psychologiques familiaux, sociaux, que ça engendre…
Bref, malheureusement, j’ai bien peur que des générations d’animaux ne soient sacrifiées pendant de longues années encore pour le bien être du super prédateur humain et pour la survie «
acceptable » de beaucoup d’entre nous.
On pourrait toutefois mieux surveiller et réglementer l’expérimentation afin de limiter les cas de « barbarie » et la limiter à la seule recherche médicale ou vétérinaire (si ce n’est déjà pas le
cas dans certains pays)
On pourrait également rêver à une expérimentation seulement « informatique » : La molécule à tester serait traduite en « programme » dont un ordinateur testerait les interactions au moyen d’une
base de données et de logiciels très experts !
Il « ne suffit » pour ça « que de » cartographier numériquement l’organisme humain ou animal et d’en coder les interactions, fonctions etc.
Certes, c’est un travail de romain qui demandera de nombreuses années, des investissements colossaux et l’échauffement de nombreuses cervelles d’experts de toutes disciplines qui devront d’abord
apprendre à travailler ensemble.
A l’heure du génie génétique, des sondes vénusiennes ou de la nanotechnologie, ce n’est certes pas de la science-fiction.
Fin de loup
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