Les runes du loup-garou - Fragment n° 76
5 Mars 2006 Publié dans #Runes
J'ai trouvé ça au fond de ma tanière parmi les feuilles et les ossements :
Ce que j'aime le dimanche matin, c'est entendre l'odeur du café qui fume.
(Lewis Carroll, Dimanche matin, blogue « les colères de Lewis », 22 janvier 2006)
Note : Bon, cette citation n’a rien à voir avec l’écrivain, mathématicien et photographe anglais Lewis Carroll (Charles Lutwidge Dodgson, 1832-1898) mais elle tirée du blogue « les colères de Lewis » en lien aussi à droite pub.
C’est le Lewis des blogues, le vrai Lewis Carroll !
J’écris « vrai » parce que ce Lewis-là est bien vivant hein !
Et c’est même un bon vivant et un grand amateur de café (et de mauvais café à ce que disent ses harpies et néanmoins groupies de chez Frivoli)
Il faut dire cependant, que le choix de ce pseudonyme n’est pas innocent.
Pour ceux qui connaissent la vie et l’œuvre de l’Anglais Lewis Carroll, le Toulousain et vrai Lewis ne leur sera jamais étranger.
Lewis cultive en effet avec grand art et humour également, le non-sens, le paradoxe, le mauvais café, le bon goût, le cassoulet (?), le CAC 40, les châtaignes et la philosophie du « cliché »
A chaque fois que je lis un billet de Lewis, je pense au jeu du ricochet : Jeu à partie très brève, consistant à lancer un galet sur une surface humide et plate afin qu'il rebondisse le plus de fois possible.
Par ce jeu, on s'aperçoit que les choses les plus plates finissent toujours par sombrer à force dans ce qu'il y a de plus profond.
Une note de Lewis est la synthèse du résumé de la synthèse de la substantifique moelle des choses de la vie de chez Vrai.
Ceux qui ne savent pas leur Lewis par cœur ont quelque part raté un degré de la connaissance ultime.
Ils ont loupé un maillon de la chaîne humaine (au sens darwinien voire desprogien du terme)
Je vous aurais prévenus hein !
Pourtant, ce n’est pas difficile d’apprendre son Lewis par cœur : Il publie quand on ne sait jamais des notes plus string tu meurs, le fil dans la raie des fesses.
Mais bon, tout le monde ne peut pas faire du Martin Lothar, c’est-à-dire du long et chiant à crever tous les soirs.
Tel un bermuda, le Lewis est court et synthétique et ne rétrécit pas à la lecture ni au lavage du temps.
Qu’on se le dise et qu’on le dise surtout aux machines à laver et à café.
Je lui trouve quand même un grand défaut (ou un travers hein !) à Lewis : C’est qu’il aime trop des gens que j’aime aussi.Il aime les Frivolibres (moi aussi) ; il aime Roxane (moi aussi) ; il aime Caelle (moi aussi) ; il aime Ennairam (moi aussi) ; il aime Laouenanig (Face au vent – moi aussi) ; il aime Myrtille (moi aussi) ; il aime STV (moi aussi) etc... (moi aussi)
Bon, pour tout vous dire, je suis un peu soviétique sur les bords : Je partage tout, sauf le caviar !
Je t’aime Lewis ! (moi non plus, ou pas)
Fin de loup
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