Rune - Judith et Holopherne - Antonio Vivaldi
6 Avril 2025 , Rédigé par GJG Publié dans #Runes, #Vivaldi
Puisque c’est le printemps, concertons-nous pour revenir vers Vivaldi avec son oratorio Judith Triomphante (Juditha triumphans - RV 644).
Un oratorio est une pièce musicale basée sur une histoire sacrée. C’est avec le « drama per musica » l’ancêtre de l’opéra que nous connaissons de nos jours et dont Antonio fut un des géniaux précurseurs.
Le thème de cet oratorio est biblique, c’est une histoire très ancienne, voire antique où deux peuples de plus ou moins de même race et religion se disputent depuis des lustres un territoire où essayent de survivre depuis encore plus de lustres un troisième peuple qui de toutes les façons n’aura jamais son mot à dire dans la bagarre.
C’est vous dire que c’est préhistorique ce truc, car de nos jours, on ne voit plus ce genre de conflit à la con, hein.
Judith est du camp du bien (of course) et comme elle est une résistante de première bourre, elle se rend dans le camp adverse (le camp du mal, of course) pour en séduire le général en chef prénommé Holopherne.
Evidemment, ce gros couillon tombe amoureux de cette espionne et après plusieurs heures de roucoulements et de vapeurs hormonales, il finit par tomber la cuirasse et de sommeil (zeugme !) pour s’endormir en un « prufundo summo ».
La vaillante et courageuse Judith en profite alors pour lui couper la tête d’une façon tellement artisanale que le docteur Guillotin dût s’en retourner dans sa tombe.
Le général du camp du mal étant mort, le camp du bien fut vainqueur et la pulpeuse Judith fut décorée de la Légion d’honneur (ou une babiole dans le genre).
Bon, pour plus de détails sérieux sur cette histoire vous pouvez aller consulter mademoiselle Wikipedia.
Bon sinon, j’adore cette œuvre de Vivaldi essentiellement pour l’ouverture dont les chœurs, les tambours et les trompettes ne cessent de me provoquer des frissons dans la moelle épinière et me tirer des larmes.
Je suis comme ça moi.
Du reste, dès que j’ai réussi quelque chose dont je suis fier, je mets cette ouverture à fond la caisse et je bois un bon coup de boisson rare et chère.
Je vous propose cette version youtubée (très réussie) de cette œuvre :
Venice Monteverdi Academy
Orchestra Lorenzo Da Ponte
Direction Roberto Zarpellon.
Illustration : Michelangelo Merisi da Caravaggio, 1571-1610, Giuditta e Oloferne, 1598, huile sur toile, 145 x 195 cm, Gallerie nazionali d'Arte antica, Rome, Europe.
Voir ou revoir et écouter aussi les bassons d’Antonio.
Carpe diem
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 676 Angoisses
- 366 Quantiques du loup
- 307 Divers et d'autres saisons
- 243 Lagans
- 235 Runes
- 192 Bloguerie
- 116 Nature & sciences
- 104 Loups et loups-garous
- 100 Le Dico
- 97 Le manuel de survie
- 82 iCuls & haïkus
- 70 Histoires d'Histoire
- 63 Bestiaire
- 54 Quantisme
- 19 Bach & fils
- 19 Lieux
- 14 Boire & manger
- 13 Dürer
- 13 Épitaphes
- 12 Contes du Labyrinthe
- 11 Nuages
- 9 Europe
- 8 Cioran
- 8 Rabelais
- 7 François Villon
- 7 L'Omekilekon
- 7 Piero di Cosimo
- 7 Spectres
- 6 David
- 6 Jules Verne
- 6 Le Lorrain
- 5 Van Gogh
- 4 Bosch
- 4 Lichtenberg
- 4 Martiens
- 4 Stephen King
- 3 Alexandre Vialatte
- 3 Arthur Rimbaud
- 3 Giono
- 3 Mythologie
- 3 Saint-Exupéry
- 2 Albert Camus
- 2 Baudelaire
- 2 Bonaparte
- 2 Cormac McCarthy
- 2 Courbet
- 2 Descartes
- 2 Friedrich
- 2 Graffitis
- 2 Hugo (Victor)
Archives
Liens