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Martin-Lothar

Quand les temps pètent, mon vieux Zéphire

25 Janvier 2009 , Rédigé par Martin-Lothar Publié dans #Divers et d'autres saisons


Portant le pseudo de deux terribles ouragans, je ne peux que m’associer à la peine et à la désolation des victimes de la dernière tempête ayant ravagé, ce ouiquende,  notre belle Aquitaine et d’autres sœurs du Sud-ouest.
Mais bon, ce n’est pas la première du monde comme ce ne sera pas la dernière de l’univers.
Notre mère Nature n’est pas facile, sachons-le, une fois pour toute avant de la niquer à poil en caddie devant le Monoprix en voie de licenciement ou en grève.
Pour tout vous dire, je l’aurai pariée celle-là : Un réchauffement trop rapide et pas assez doux après des jours de gel, de neige et de glace.
Les cocktails ont tous leur vraie recette désormais et notre brave Monsieur Météo avait bien prévenu son monde.
Les zozos qui auront fait les fiers-à-bras n’ont plus qu’à s’en prendre à eux-mêmes.
Eole ne rigole jamais les gens ; il pète toujours depuis des siècles et des siècles, sachez-le, ah mais !
Les tuiles, les réseaux et les angoisses seront vite réparés et consolidés : Notre bel Occident compte encore et heureusement bon nombre de gens de métier et d’urgence et les assurances feront leurs œuvres comme ils se doit (A noter que c’est la garantie « tempête » qui est automatiquement mis en œuvre — pour les gens normaux assurés normalement hein — et non point celle des catastrophes naturelles. Cons se le disent !)

Bon sinon, c’est la faute à qui tout ça ?
Allons savoir et tous les Nostradamus du dimanche ont leur thèse à migraine là dessus.
Elles se valent d’ailleurs toutes autant qu’elles se contredisent.
Allons savoir toujours et à jamais…
Moi, je pense que l’on ne prie plus assez le divin Eole et ses sacripants de fils Zéphire (vent d’ouest) et Borée (vent du nord)
Ils se vengent sauvages de notre impiété, je vous le dis !
Le monothéisme est une hérésie car tout dieu se doit toujours d’être « Mec plus ultra » ou du moins quantique.

Le pire quand même dans l’histoire, c’est le massacre récent à plus de 50% de notre belle forêt landaise…
La mort d’un arbre est la pire des catastrophes pour nous, frères humains qui avec moi vivez ; je vous le répète encore et encore. (C’est mon idée fixe, je sais)
C’est vrai qu’un seul arbre de son espèce la plus simple sera toujours plus utile à tout et plus vieux pour tout et pour tous que le premier et le plus jeune de nos péquins subventionnés sa vie entière de la plante des pieds à la racine des cheveux.
Je dis ça comme ça hein !

Divin Eole, brave Zéphire et toi noble Borée, on vous aime ; restez avec nous, mais arrêtez quand même de nous souffler ainsi durs dans les bronches. Du vent ! Du calme !

Illustration : Pierre Paul Prud'hon (1758-1823) Le jeune Zéphire se balançant au dessus de l'eau. Musée du Louvre, Paris, Europe.

Fin de loup
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B
Je ne sais pas comment s'appelle le vent qui souffle ici. Il a soufflé moins fort que là-bas.<br /> Mais on a quand même vu voler des choses qui ne devraient pas et le vieux prunier de mon jardin est par terre.
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M
<br /> Berthoise : Encore un pin en miette ça passe, mais un prunier, c'est dur en effet. Tous les vents ont un nom du cru en fait. Je crois que chez toi les plus coutumier, c'est le Norroie (mais bon ?)<br /> <br /> <br />
T
Ils sont drolement poetes, tes lecteurs!<br /> Je ne saurais pas en faire autant. (Poils aux...)<br /> <br /> N'empeche, je trouve ça salement triste, moi aussi, ces tempetes qui ravagent les forets. :(
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M
<br /> Tippie : C'est vrai que j'attends un poème de toi depuis des temps et des vents !<br /> <br /> <br />
L
Le mistral, le plus magistral ?<br /> C'est le vent de chez moi, normal.<br /> Quant aux pins, ils repousseront, et plus vite que ça. En attendant, chauffons nous au bois !
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M
<br /> Mère Castor : Le Mistral est fort en lancinant, mais il n'est jamais colérique lui !<br /> <br /> <br />
I
Curieux que le vent mauvais n'emporte jamais un énarque au loin ... pourtant ces choses-là ça n'est pas très enraciné et ça pousse sur du sable !
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M
<br /> iPidiblue : Oui, très curieux en effet. A mon avis, ils doivent avoir un polygone de sustentation en béton (et quand je pense à polygone, je trace un hexagne hein !)<br /> <br /> <br />
P
Martin, moi qui habite là-bas, je peux te dire que les pins dans les Landes ce ne sont pas des arbres comme tu pourrais le croire (un bel arbre centenaire et tout et tout). Faut plutôt que tu compares cela à des poireaux élevés en plein champ, côte à côte : ça pousse le plus vite possible pour devenir le plus vite possible de la pâte à papier (ou des palettes). D'ailleurs on appelle cela de la forêt jardinée (ou cultivée). Du sable, pas de racines et par terre dès que le vent souffle fort. On a pas le temps de s'y attacher à ces trucs là, ce ne sont pas des arbres.
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M
<br /> Prax : Merci de ces précisions. Je note : Champs de poireaux dans le désert. (Tu risques de retrouver ça dans un verset prochain du Manuel de survie hein !)<br /> <br /> <br />
M
J'ai pensé à toi en entendant le nom de la tempête, ce matin à la radio :)
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M
<br /> Mlle Moi : Pour une fois que tu penses à moi, merci quand même. Bises<br /> <br /> <br />
P
Belle aquitaine<br /> Coeur de porcelaine<br /> Envie du croque-mitaine...<br /> <br /> Pénéloop
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M
<br /> Pénéloop : Bravo pour ce joli haïku et merci.<br /> <br /> <br />
A
Georges Brassens<br /> <br /> Le chapeau de Mireille,<br /> Quand en plein vol je l'ai rattrapé,<br /> Entre Sète et Marseille,<br /> Quel est l' bon vent qui l'avait chipé ?<br /> Le chapeau de Mireille,<br /> Quand en plein vol je l'ai rattrapé,<br /> Entre Sète et Marseille,<br /> Quel joli vent l'avait chipé ?<br /> C'est pas le zéphyr,<br /> N'aurait pu suffir',<br /> C'est pas lui non plus<br /> L'aquilon joufflu,<br /> C'est pas pour autant<br /> L'autan.<br /> Non, mais c'est le plus fol<br /> Et le plus magistral<br /> De la bande à Eole,<br /> En un mot : le mistral.<br /> Il me la fit connaître,<br /> Aussi, dorénavant,<br /> Je ne mouds plus mon blé<br /> Qu'à des moulins à vent.<br /> <br /> Quand la jupe à Mireille<br /> Haut se troussa, haut se retroussa,<br /> Découvrant des merveilles :<br /> Quel est l' bon vent qui s'est permis ça ?<br /> Quand la jupe à Mireille<br /> Haut se troussa, haut se retroussa,<br /> Découvrant des merveilles :<br /> Quel joli vent s'est permis ça ?<br /> C'est pas le zéphyr,<br /> N'aurait pu suffir',<br /> C'est pas lui non plus,<br /> L'aquilon joufflu,<br /> C'est pas pour autant<br /> L'autan.<br /> Non, mais c'est le plus fol<br /> Et le plus magistral<br /> De la bande à Eole,<br /> En un mot : le mistral.<br /> Il me montra sa jambe,<br /> Aussi reconnaissant,<br /> Je lui laisse emporter<br /> Mes tuiles en passant.<br /> <br /> Quand j'embrassai Mireille,<br /> Qu'elle se cabra, qu'elle me rembarra,<br /> Me tira les oreilles,<br /> Quel est l' bon vent qui retint son bras ?<br /> Quand j'embrassai Mireille,<br /> Qu'elle se cabra, qu'elle me rembarra,<br /> Me tira les oreilles,<br /> Quel joli vent retint son bras ?<br /> C'est pas le zéphyr,<br /> N'aurait pu suffir',<br /> C'est pas lui non plus<br /> L'aquilon joufflu,<br /> C'est pas pour autant<br /> L'autan.<br /> Non, mais c'est le plus fol<br /> Et le plus magistral<br /> De la bande à Eole,<br /> En un mot : le mistral.<br /> Il m'épargna la gifle,<br /> Aussi, dessus mon toit<br /> Y' avait un' seul' girouette<br /> Y' en a maintenant trois.<br /> <br /> Et quand avec Mireille<br /> Dans le fossé on s'est enlacés,<br /> A l'ombre d'une treille,<br /> Quel est l' bon vent qui nous a poussés ?<br /> Et quand avec Mireille<br /> Dans le fossé on s'est enlacés,<br /> A l'ombre d'une treille,<br /> Quel joli vent nous a poussés ?<br /> C'est pas le zéphyr,<br /> N'aurait pu suffir',<br /> C'est pas lui non plus<br /> L'aquilon joufflu,<br /> C'est pas pour autant<br /> L'autan.<br /> Non, mais c'est le plus fol<br /> Et le plus magistral de la bande à Eole,<br /> En un mot : le mistral.<br /> Il me coucha sur elle,<br /> En échange aussitôt<br /> Je mis un' voil' de plus<br /> A mon petit bateau.<br /> <br /> Quand j'ai perdu Mireille,<br /> Que j'épanchai le cœur affligé<br /> Des larmes sans pareilles,<br /> Quel est l' bon vent qui les a séchées ?<br /> Quand j'ai perdu Mireille,<br /> Que j'épanchai le cœur affligé<br /> Des larmes sans pareilles,<br /> Quel joli vent les a séchées ?<br /> C'est pas le zéphyr,<br /> N'aurait pu suffir',<br /> C'est pas lui non plus<br /> L'aquilon joufflu,<br /> C'est pas pour autant<br /> L'autan,<br /> Non, mais c'est le plus fol<br /> Et le plus magistral<br /> De la bande à Eole,<br /> En un mot : le mistral.<br /> Il balaya ma peine<br /> Aussi, sans lésiner<br /> Je lui donne toujours<br /> Mes bœufs à décorner.
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M
<br /> Alf : Ah le Georges, on ne l'entend plus souvent et c'est regrettable. Il y a aussi le pont des Arts, le vent fripon et et un certain jupon...<br /> <br /> <br />
A
Avec ce zéphyr là, le chapeau de Mireille est en sécurité !
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M
<br /> Alf : Autant en emporte le vent. Qui est cette Mireille ? (A t-elle connu Apollon ?)<br /> <br /> <br />