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Martin-Lothar

La Suisse des bottes et des popotes

28 Novembre 2006 Publié dans #Divers et d'autres saisons

Classé dans la série : « Dans la gueule du loup »

Saviez-vous qu’il y avait un championnat de chez Mondial des popotes militaires ?
Eh bien si !
Je vous le dis comme je vous l’écris.
Trop fort l’armée et surtout trop forts les bidasses cuistots Suisses car ce sont eux qui ont gagné cette année en battant à « plat » de couture et de cantinière le Grand Duché du Luxembourg, l’Allemagne et l’Angleterre !

Bon, il faut préciser que les soldats suisses n’ont pas grand-chose à faire dans leurs spécialités et ils doivent s’emmerder fermes dans leurs casernes, hein !
A vrai dire, ils ne se sont pas battus comme des chiens (des Saints Bernard, naturellement) depuis 1515 au moins, car cette année-là, ils prirent une pâtée aux anchois premier sauce Marignan.
C’était alors râpé pour eux, bien qu’ils eussent le mental

Après certains se sont reconvertis en gardant les cathédrales ou le Vatican où ils ont appris ex cathedra à faire bonne chair et à boire du Châteauneuf-du-Pape.
Les autres se sont fait banquiers dans des coffres-forts blindés comme des casemates de chez Maginot et en maniant des comptes aussi furtifs que des avions de chasse.
C’est pourquoi leurs généreux généraux les chouchoutent pas mal du côté du palais et de la panse pour leur remonter le moral.

Bon sinon, les cuisiniers militaires suisses ont gagné la médaille d’or de 2006 avec cette savante stratégie :

  • Terrine de chevreuil au potiron,
  • Râble de lapin rôti avec filet d'agneau,
  • Rouleau à l'orge et haricots,
  • Douceurs au chocolat et aux cerises amères.

Tout ça est préparé pour 100 têtes de pipe en arme ; ne coûte que 5 euros par bidasse (sans l’apéro, le vin et les digestifs) et c’est cuit sur une cuisinière de campagne (une cantinière, quoi).
Chapeau les Suisses !
C’est vrai qu’une fondue aux fromages, ce n’est pas trop pratique à organiser en bivouac.
Je note cependant qu’il n’y a pas de pomme (de l’air) dans ce menu et Guillaume Tell a dû en avaler son arbalète dans sa tombe, hein !
Il n’y a pas de veau Marengo non plus…

Ceci étant, je me demande comment on peut aller faire la guerre avec tout ça dans le bide.

Il faut peut-être demander à l’état-major ennemi d’attendre la fin de la sieste avant d’attaquer lâchement.
« Messieurs les Suisses, roter les premiers ! »
Ça va peut-être faire l’objet d’un prochain article dans la convention de Genève ?

Bon, il faut dire tout de même qu’une bombe est beaucoup plus sympathique quand elle est glacée hein !


Fin de loup

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A
J'ai dû faire l'armée ailleurs, parce qu'à table c'était pas l'armée le meilleur...Ni ailleurs, d'ailleursMais c'est fini...http://virgules.over-blog.com/article-4479086.html
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C
Moi aussi, tiens. Une faim de loup, même.Sinon : je croyais (dixit Astérix) que plus une armée était puissante, plus la nourriture était dégueulasse. Ils doivent pas être bien forts ces Suisses...
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M
C'est malin! J'ai faim maintenant.
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