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Martin-Lothar

Un indien dans la ville

8 Décembre 2005 Publié dans #Angoisses

Classé dans la série : « Les colères du loup-garou »

Il y a un indien d’Amazonie qui se ballade actuellement dans les grandes cités Européennes.
Il s’appelle Bepkamro Metyktire et c’est le petit-fils de Raoni, l’indien en chef.
Le Bepkamro, il rencontre des tas de gens blancs, bleus et rouges et cravatés qui lui font des beaux sourires devant la presse ; il serre des pinces ; il ne cause pas beaucoup, mais il voudrait bien qu’on l’aide à protéger son coin de ciel bleu et son petit jardin potager.
La forêt amazonienne, le poumon de la planète, est menacée grave par le béton, le bitume et leurs belles banlieues fleuries.
Elle est salement attaquée aussi par la sécheresse et la pollution.
Comme pas mal de forêts encore sauvages de par ce monde jungleux en diable d’ailleurs.
Pour peu qu’on y découvre du pétrole, les indiens n’auront plus qu’à se trouver un emploi de videur de poubelles au Mac Do du coin.
Bon, il faut se dire que c’est peut-être un peu pour sortir les nombreux pauvres du Brésil d’une misère crasse.
Il faut bien qu’ils vivent dans la dignité eux aussi, mais en écho de ma note d’hier, beaucoup d’espèces animales et végétales disparaissent à jamais dans le massacre de l’Amazonie.

Je suis de ceux qui pensent que toute chose et tout être sur cette planète – et dans cet univers – a quelque part son contraire ou son opposé.
Son double aussi.
Son complément encore.
Sa justification enfin.
Ainsi, je suis persuadé qu’il existe des plantes ou des substances susceptibles de vaincre le SIDA ou la grippe aviaire ou autres saloperies et qu’elles sont cachées dans une espèce inconnue – ou pas – dans une sombre forêt ou au fond d’un océan.
La nature est un secret, un miroir, mais aussi l’ultime secours de l’humanité qui n’en est qu’une infime partie (Ce que trop de gens essaient en vain d’oublier pour des raisons qui me dépassent encore)
C’est ce que disent tous les philosophes, les savants, les poètes, les conteurs depuis que les siècles sont siècles.
Les évangiles n’expriment pas autre chose, je crois, pour peu que certains n’en brouillent pas les cartes avec un dieu infiniment inutile ou des martiens impossibles.

A propos de forêt, j’ai aperçu l’autre jour dans un fossé de celle de Marly (IDF) une batterie de bagnole.
Si un jour, j’en surprends un à faire ça, je lui fais boire l’acide de la batterie avant de la lui faire bouffer et de le massacrer à la tronçonneuse brésilienne.
J’aurais de la viande pour tout l’hiver ainsi.
Ah mais !

Fin de loup

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