La destinée d’Harry Potter 1/7
26 Mars 2006 Publié dans #Runes
Moi, je suis un fan d’Harry Potter !
Et j’en suis fier !
Et pas depuis longtemps en vérité.
Il y a deux ans, las de baragouiner le Globish (L’Anglais international des affaires commerciales, privées et touristiques), je me suis dit qu’en amoureux de l’Anglais, qui est une langue superbe quand elle est bien parlée ou écrite, je devrais un peu me ressourcer en cette matière.
Je voulais lire des textes plus édifiants en cette langue que les modes d’emploi d’un four à micro-onde (traduits du Japonais, via le Coréen en passant par l’Espagnol, voire le Catalan) ou des contrats d’assurances.
Par ailleurs, soucieux d’être inquiet de la santé morale de notre belle jeunesse qui, dans les années à venir va en chier profusément pour essayer de payer ma maigre retraite, notamment, je désirais lire des textes anglais très contemporains.
C’est alors qu’une Anglaise de mes amies et de chez England, me conseilla de lire la saga d’Harry Potter.
Elle argumenta en déclarant que c’était des livres pour enfants, écrits dans un Anglais impeccable – quoique un peu « old school » - mais qui avaient l’avantage d’être bien accessibles et intéressants.
De plus, ces livres bénéficiaient d’un tapage et d’une aura médiatique – certes agaçantes – mais révélateur d’un certain intérêt général, sinon d’une certaine jeunesse…
Bon conseil et merci encore « to C. my good friend and C. you later »
Passant en comète dans la Caverne D’Ali Baba (FNAC) je pris complètement au hasard un bouquin titré : « The Prisoners of Azkaban »
Bonne pioche !
Bon au début, c’est un peu laborieux de passer du Globish à l’Anglais « Old School » mais c’est une question de persévérance.
Je lisais chaque jour une ou deux pages et passais à autre chose.
Je connaissais un peu Harry Potter pour avoir vu le premier film.
J’étais content et serein car c’était très rigolo, jusqu’à ce que je lise ce passage où les « détraqueurs » inspectent le train qui emporte chaque année nos collégiens apprentis sorciers vers Poudlard (Hogwarts School) leur collège…
Poum !
Il faut vous dire que les « détraqueurs » (Dementors) sont les gardiens de la terrible prison d’Azkaban où sont enfermés les sorciers déviants (optant pour le côté obscur de la Force)
Ils inspectent les prisonniers et les citoyens lambda en leur suçant le tréfonds du cerveau, voire de l’âme !
Cette séance de détracteurs peut vous coûter la vie et notre brave et ballot d’Harry Potter ne s’en sort que grâce à l’intervention d’un de ses profs (et personnage clé de la saga) le Professeur Lupin (loup-garou - salut vieux frère ! - à ses heures de pleine lune)
Je ne sais pourquoi, mais ce passage du récit a provoqué en moi un véritable raz-de-marée !
Le lendemain, j’achetais à la Caverne de chez Ali Baba tous les livres parus (en Français, cette fois) de cette saga et entreprenais aussitôt de les dévorer sauvagement, ligne après ligne.
Plus haut, j’ai écrit « bonne pioche »
J’avais en effet choisi au hasard le troisième tome de la saga de J. K. Rowling « The Prisoners of Azkaban » qui est en fait, le livre « charnière » de la série.
Je pense en effet que cet auteur, la très discrète et secrète Joanne Kathleen Rowling (née en 1965 à Chipping Sodbury, dans le South Gloucestershire, près de Bristol en Angleterre), certainement dépassée par le succès de ses deux premiers livres, a eu la grande intelligence de prendre son œuvre en main (qui était au départ, très anodine, enfantine) pour en faire une sorte de « vade me cum » de l’adolescent.
Quand j’écris « intelligence », je pense « génie » car la saga d’Harry Potter est vraiment unique en son genre dans la mesure où ses héros (HP, Hermione, Ron, et tous leurs « camarades ») « vieillissent » en même temps que leurs lecteurs de chez Tousexes & Tousâges.
De plus, tous les volumes de la série sont « doublés » par des films (très fidèles et attractifs au demeurant – même si le cinéma ne peut être que très réducteur de toute réalité ou texte) ; lesquels films ne peuvent que charmer notre belle jeunesse (future martyre contribuable) et l’incliner enfin à la lecture et finalement, à l’écriture…
(A suivre)
Note : Vous pourrez lire utilement et agréablement une très complète critique de la série Harry Potter, écrite par l’excellente Crooke (qui a aussi son blogue en lien à droite, pub) parue le 23 janvier 2006 sur le richissime blogue « Les salons de Madame Verdurin » là !
Ces salons sont quelques pièces du fabuleux site « Nanounours 3P ou Mlle Moi & Cie » (en lien à droite, pub)
En ce lieu, tout n’est que luxe, calme et volupté (Merci Charles !)
Fin de loup
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 676 Angoisses
- 366 Quantiques du loup
- 306 Divers et d'autres saisons
- 242 Lagans
- 234 Runes
- 192 Bloguerie
- 116 Nature & sciences
- 104 Loups et loups-garous
- 100 Le Dico
- 96 Le manuel de survie
- 82 iCuls & haïkus
- 70 Histoires d'Histoire
- 63 Bestiaire
- 54 Quantisme
- 19 Bach & fils
- 19 Lieux
- 14 Boire & manger
- 13 Dürer
- 13 Épitaphes
- 12 Contes du Labyrinthe
- 11 Nuages
- 9 Europe
- 8 Cioran
- 8 Rabelais
- 7 François Villon
- 7 L'Omekilekon
- 7 Piero di Cosimo
- 7 Spectres
- 6 David
- 6 Jules Verne
- 6 Le Lorrain
- 5 Van Gogh
- 4 Bosch
- 4 Lichtenberg
- 4 Martiens
- 4 Stephen King
- 3 Alexandre Vialatte
- 3 Arthur Rimbaud
- 3 Giono
- 3 Mythologie
- 3 Saint-Exupéry
- 2 Albert Camus
- 2 Baudelaire
- 2 Bonaparte
- 2 Cormac McCarthy
- 2 Courbet
- 2 Descartes
- 2 Friedrich
- 2 Graffitis
- 2 Hugo (Victor)
Archives
Liens