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Martin-Lothar

Sainte Barbe tu nous rases !

4 Décembre 2005 Publié dans #Loups et loups-garous

Classé dans la série : « Loups et loups-garous »

Aujourd’hui 4 décembre, c’est la Sainte Barbe (et Barbara)
Je trouve que c’est une sainte au poil, moi.
C’est la patronne de la foudre, paraît-il parce que son connard de père a été foudroyé après l’avoir décapitée.
C’est pourquoi on l’associe trop souvent avec le feu.
Mais c’est un peu une erreur, je trouve.
Disons un travers
En fait, c’est la sainte des sapeurs et de tous les sapeurs : des gens qui creusent pour la bonne cause.
Qui détruisent pour construire en fait.
Parce que Sainte Barbe elle a creusée elle.
Voir son histoire sur Wikipedia, en lien à droite, pub (bandes de cancres et de mécréants)
Barbe est donc la patronne des mineurs, des architectes, des géologues, des pompiers, des artilleurs, métallurgistes et autres corporations liées au feu.
Bon, j’ajouterai que c’est la patronne aussi des vulcanologues et tout le monde sera content.
La sainte-barbe est aussi l’endroit où les marins de tous poils mettaient leurs munitions.

Moi, j’aurais bien aimé être un pirate :

  • « Cap’taine Lothar : Voile par bâbord toute »
  • « Môssieur Estévé, passez-moi ma lorgnette, siouplait »
  • « Ho, ho ! Mais c’est la frégate La Carole commandée par cette fripouille de Lewis le Rouge ! »
  • « Branle-bas de combat, moussaillons. Pas de quartier et que la Sainte Barbe nous garde ! »


Note d’Auguste Le Doyen in « Histoire débile de la piraterie débile » :

Les plus grandes figures de la piraterie débile furent sans aucun doute les Capitaines « Lothar le Noir, ou le loup des mers d’eau douce » et « Lewis le Rouge ».
Ces deux-là ont passé leur vie à attaquer tout ce qui arpentait les mers sans avoir jamais pris quoique ce soit, sinon la fuite ou des baffes.
Voici le récit de leur mort : Le 4 décembre 1685, les deux frégates « La Martine » et « la Carole » commandée respectivement par Lothar le Noir et Lewis le Rouge, s’abordèrent en mer de Canalblog pour un ultime combat.
Leurs 80 canons crachèrent d’abord le feu ensemble sans qu’aucun boulet ne touche quoique ce soit.
Les marins pactisèrent rapidement après l’abordage dans la mesure où il ne restait plus une seule goutte de rhum sur la Carole.
Ils firent la plus belle boum de toute l’histoire de la marine.
Cette « bataille » navale ne fit aucun blessé – mis à part le maître queue de la Carole qui s’est entaillé le doigt en coupant une carotte.
Elle fit toutefois deux morts en les personnes des deux capitaines, rivaux depuis des lustres car ils étaient les soupirants tous deux de la belle Roxane, la fille du gouverneur – et vice-roi - des îles Débrides (Caraïbes inférieures et non moins septentrionales).
Lothar le Noir, fâché de ne pas trouver la Roxane sur la Carole, se mit en quête de Lewis le Rouge pour le pourfendre, ce bachi-bouzouk.
Il le retrouva dans la sainte-barbe et entama un duel fatal.
Comme dans tous les films de pirates, il y en a toujours un pour mettre un filet de poudre relié à un tonneau du même bois.
C’est ce qu’avait fait Lewis le Rouge qui, après une heure de combat au sabre, finit par retourner sa bouffarde sur le filet de poudre.
Bon là, soit ça marche, soit ça foire.
Ça a marché, malgré la tentative de Lothar le Noir d’étouffer avec sa jambe de bois (qui prit feu) l’embrasement de la mèche.
Moralité : Boum !

Moi, j’aurais bien aimé être un pompier :

Je me vois accroché à un beau et gros camion rouge et néanmoins rutilant – comme une Ferrari - toutes sirènes hurlantes, (le camion, pas moi) et arriver sur les lieux d’un sinistre médiatique en diable.
Les petits enfants et les ménagères de moins de 50 ans (et plus pourquoi pas) seraient ébahis de me voir survenir ainsi avec mon casque argenté et mes bottes cirées.
Je les entends déjà :
« Ah, les voilà enfin ces cons »
Je me ferai caillasser sans mal par des bourgeois bohèmes aigris et encolérés d’avoir sali les roues de leur 4X4 (avec pare buffle et treuil) en se poussant dans le caniveau pour me laisser passer.
Faisant fi de cette pluie de crottes de chiens et de canettes, d’insultes boboiste et de pierre, je sauterai du camion encore rouge et en marche (zeugme) pour d’un saut alerte et d’un air dicaprien, inspecter d’un rapide regard mais aigu le plan de ma bataille héroïque et néanmoins future.
C’est alors qu’un cri de femme retentit dans la rue médusée et stressée : Au troisième étage léché par les flammes infernales, un être de sexe féminin est en péril.
La grande échelle étant coincée comme d’hab, (Bob t’es con quoi merde) n’écoutant que mon courage et les Beatles (zeugme ipodien), j’escalade la façade tel Tarzan ou Spiderman en un tournemain (j’aurai dû quand même me couper les ongles) pour arriver à la fenêtre infernale (j’ai pas pris l’escalier, c’est trop simple et pas assez héroïque)
D’un saut bradpittien, j’entre dans une pièce enfumée au fond de laquelle se tiendrait la plus superbe créature que mâle eut à rêver et dont la pudeur et le sommeil eurent été surpris par l’incendie.
Bref elle serait complètement à poil (merci Sainte Barbe)
Je m’approcherais de la fille enfin épanouie de voir surgir son héro et ce d’une démarche des plus johnwayniennes.
Lui caressant alors le bas du menton avec un index puissant, je dirais :
« Alors poupée, on a le feu aux fesses ? Tu veux que je sorte ma lance ? »
Sortant alors de ma poche droite une cigarette américaine et la mettant dans ma bouche sensuelle, je dirais :
« T’as pas du feu, poupée ? »
La fille fondante me répondrait alors :
« Non, je ne fume pas, mais demandez à mon mari qui est juste derrière vous »
Je me retournerais alors et n’aurais le temps que d’apercevoir un mec aussi grand que large et surtout deux mains énormes…
Mes cons de potes pompiers n’auraient pas déployé la toile.
J’ai décollé très vite ; j’ai repassé la fenêtre sans problème (il avait visé juste le gorille) et puis j’ai vu d’en haut, de très haut, de trop haut la rue, les gens et le toit rouge du camion rouge sur lequel je vais m’écrasé lamentablement.

Moi, j’aurais bien aimé être parachutiste…

Bon Barbara, tu nous les casses avec ton aigle noir, la barbe !

Fin de loup

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L
J'ai tout lu.(donc pas de comm à la Roxane).A part le passage qui parle de moi, j'ai dormi le reste du temps.Bonne nuit à tous.
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A
merde. J'ai pas tout compris.
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R
Bon, ce soir j'ai réussi à lire le deuxième tiers. Demain je termine. La semaine prochaine, je rédige une note pertinente.Pfff... J'ai du boulot, c'te semaine!
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S
Le mât du bateau "La Martine" s'enfonçait lentement dans les flots au milieu des débris explosés des deux vaisseaux. Estévé, la vigie, le menton sur le poing, le coude sur le bastingage, faisait la moue. Bientôt, l'eau le rejoignit, et il soupira :"J'aurais encore préféré croiser des gau... des gaugau... des gaulois...!"
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L
un beau jour, ou peut etre une nuitprès d'un lac, je m'étais endormie...quand soudain...aïe! m'a frappé le loup!
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W
levons nos verres et buvons un canon à la santé du Eros sapeur (mais non sans reproche) qui a su montrer son artillerie à une fille canon le jour de la sainte Barbe, esperant peut être qu'elle lui fit un ....bisou (j'en vois là au fond qui ont l'esprit mal tourné, oui! vous! Bill!)
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A
Serait-ce également la sainte patronne des archéologues ? et celle des taupes ?A part ça, bonjour à Auguste, ça faisait longtemps qu'on ne l'avait pas vu !
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M
se disent ou se dit. En tout cas, c'est pas la patronne des volcanoblogues !
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E
Sainte barbe est-elle la patrone des vulcanologues ou des volcanologues ?
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