Communiqué théâtral et néanmoins publicitaire
4 Octobre 2007 Publié dans #Divers et d'autres saisons, #Piero di Cosimo
Bref, en mémoire d’Adrien (les lecteurs de Marguerite – Yourcenar, pas Duras, pff ! – apprécieront ou pas) je recopie bêtement un courriel qu’il m’a envoyé par la suite :
La Compagnie des Gobes-Lune
Est heureuse de vous proposer d'assister à sa première création qui se jouera au Théâtre de La Reine Blanche 2 bis passage Ruelle à Paris 18ième, métro La Chapelle ligne 2
Le samedi 6 octobre prochain à 21 heures et les dimanches 7 et 14 octobre à 19 heures
Gaïa et Prométhée d'Enri Wegmann
Réservation au 01.40.05.06.96 ou reineblanche@free.fr
Adaptation et mise en scène
Adrien Dupuis-Hepner et Maud Landau
Décor : Zaven Najjar
Costumes : Maaike-Elise Stofferis
Lumières : Régis Narcisse
Son : Pierre Vaillant
Avec : Florent Bresson, Frédéric Chaboud-Casanova, Rémy Chevillard, Maud Landau, Marie-Sophie Lequerré, Lindsay Mitcham, Anna Moysan, Harold Savary, Elise Touchon-Ferreira, Pierre Vaillant et Ariel Lanfray-Spielger (chant)
Tout commence par la rencontre extraordinaire de Gaïa et Prométhée, rencontre qui n'aurait jamais dû se produire si la Terre-Mère et sa fille ne s'étaient perdues sur son territoire, le Caucase aride. Le face-à-face de ces deux êtres qui revendiquent chacun, à leur manière, paternité (maternité) de la race humaine n'est pas sans violence : divinités usées, elles s'épuisent encore à raisonner contre l'autre, sans pouvoir l'entendre et se déchirent avant que d'apprendre à s'aimer.
En marge de cette rencontre se trouve un autre monde, d'autres dieux aussi usés, un Olympe vieilli, corrompu par un dieu fourbe qui complote contre le pouvoir séculaire de Zeus : Hermès le séducteur, que son ambition et ses attributs ont conduit à dominer le monde comme une puissance grise, il est un pouvoir totalitaire qui ne dit pas son nom et agit voilé.
Un seul être peut encore sauver le monde divin de ce péril au visage d'ange : Prométhée, l'enchaîné, le déchu, l'exilé. Pourquoi lui ?
Cette grande famille des dieux semble cliver, partager entre leur réalité immédiate et stupide, leurs petits problèmes personnels comme chacun peut en avoir, et leur tâche divine, extraordinaire. Et leur langue, forcément étrangère, se construit dans le carcan du vers : l'alexandrin résonne étrangement dans la vulgarité de ces dieux corrompus. Entre rimes et prose, ces dieux humains glissent, de l'Olympe au Caucase, vers leur destin, le destin des Hommes.
Bon pour tout vous dire, je ne sais pas ce que ça vaut, mais des alexandrins, les mythes grecs, l’Olympe, le Caucase et une réflexion sur nos états et notre destin ne promettent (ou promettaient !) que du bon.
Illustration : Piero di Cosimo (1462-1521), le mythe de Prométhée (1515) Alte Pinakothek, Munich.
(1) Aimail : Mot valise formé d’aime - aimable et Cie + mail
Fin de loup
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