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Martin-Lothar

Fruits de mer : de la pêche à la prune et passant par la baleine.

13 Juillet 2005 Publié dans #Divers et d'autres saisons

Classé dans la série : « Divers et d'autres saisons »

La France des contribuables heureux vient de se prendre une prune amère de plusieurs millions d’euros par la Cour de Justice Européenne parce que ses pêcheurs draguent trop souvent dans les pouponnières abyssales…
Les poissons sont trop petits et trop jeunes car les mailles des filets sont trop grandes.

C’est vrai qu’à force de racler à tout va les fonds de terroir terrestre ou maritime on va finir par n’avoir à bouffer que des racines de pissenlits, des algues ou des sacs plastiques qui s’échouent romantiquement sur nos belles plages huilées et solaires.
On broutera l’herbe des pâtis en regardant passer les TGV…
A ce propos, je ferai humblement remarquer que les vaches sont folles depuis qu’il y a des TGV : Ils passent trop vite ; elles tournent la tête trop brusquement et elles se font un méchant torticolis qui à force leur fait perdre la tête.
Le prion mes frères, c’est du pipeau de journaliste, je vous le dis.

On pourrait aussi se démerder comme les japonais qui bouffent leurs baleines parce que leurs vaches sont folles et leurs poulets sont grippés. (Les volatiles, pas les policiers ; quoiqu’ils peuvent l’attraper aussi – la grippe, pas le poulet)
Les baleines japonaises sont blanches avec un point rouge sur le dos comme les baleines françaises sont bleues, blanches et rouges. (Y’a qu’à se pencher sur le pont Mirabeau – sous lequel coule la Seine et le temps - pour s’en apercevoir)
C’est facile comme ça et il n’y a pas de confusion : Chacun ses baleines et les vaches seront bien gardées dans les hôpitaux psychiatriques.

Moi je préfère le poisson quand même ; c’est plein de Sélénium (comme dit le « bâton dans la fourmilière ») et de phosphore qui est bon pour le cerveau – à condition d’en avoir un, bien sûr ; ce qui n’est pas donné à tout le monde de nos jours.

Bon sinon, l’ouragan Dennis qui secoue actuellement tous les cocotiers dans les Caraïbes et en Floride n’a pas que des mauvaises manières : Quelque part, il est un peu écolo (et pas bête à bouffer du foin à la Bolognaise) sur les bords (de mers).
Il a réussi en effet à placer l’épave du USS Spiegel Grove, un navire de guerre américain, de telle sorte qu’elle permette efficacement la formation d’un nouveau récif corallien.
Cela faisait des lustres que des dizaines de bonshommes, armés de paquets de dollars et de treuils puissants s’escrimaient à produire ce que l’ouragan a réalisé en moins d’une heure et à l’œil en plus (L’œil du cyclone bien sûr)

Y’a pas à dire, le Dennis l’Ouragan, il est dans le vent ! Même s’il a été généré avec du sperme de pollution.
Les écologistes en sont verts de stupéfaction.
C’est bien foutu notre planète quand même, mais il faudrait qu’on finisse un jour par en trouver un mode d’emploi correctement traduit du martien.

Fin de loup

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