Mise en foutre
10 Février 2007 Publié dans #Divers et d'autres saisons
L’inénarrable Werewolf m’a signalé récemment cette dépêche d’agence pressée où l’on apprend qu’un salon de coiffure londonien propose des massages des cheveux au sperme de taureau.
Cet institut capillaire a préféré cette substance à l’huile de truffe et à l’avocat sauvage et affirme qu’il l’a sort du frigo et que ça ne sent rien (sinon l’arnaque)
Bon nous savons que les cosmétologues ont une imagination très fertile et nous proposent à nous consommateurs maintenant de tout âge, sexe, poil et religion des produits dont l’exotisme banlieusard, la richesse en vitamines de rien, l’efficacité douteuse, et la rareté consécutives sont inversement proportionnels au prix
Tout le potager, le verger, la forêt et les instituts de chimie y sont passés pour la plus grande beauté de notre poil ou de notre peau.
On a même proposé du pétrole en shampoing.
Un vieil onguent des familles à base de jaune d’œufs et de gniole (Rhum ou Calva) tint le haut du pavé (et du crâne) pendant des années.
Bon, le jaune d’œuf est quand même plus facile et moins dangereux à se procurer que le sperme de taureau.
En effet : Non seulement il faut savoir déjà distinguer un vrai taureau d’un bas bœuf (comme disait Gracchus) ou d’une vieille vache mais en plus il convient d’être ferme en le prenant par les cornes pour enfin le masturber comme un vulgaire collégien d’internat.
Même à plusieurs, je vous dis que ce n’est pas de la tarte et que notre bon vieux bovin ne se laissera pas faire comme ça.
Il y a des cheveux à se faire dans cet exercice un peu vache.
Je vous aurais prévenus hein !
Ceci étant, les vertus cosmétiques, cosmiques et comiques du foutre de tout entrejambe sont connues depuis que les taureaux ont des couilles (et ce n’est pas d’hier hein !) : Beaucoup de princesses et de courtisanes romaines notamment, se faisaient des masques de beauté avec le sperme de leur amant (ou pas)
Si je m’abusais, la célèbre Agrippine, mère de Néron prenait même des bains de foutre humain : Allongée nue dans sa baignoire, elle se faisait « arroser » du « liquide » de plusieurs escadrons de légionnaires ou d’esclaves qui, à la queue leu leu, venaient s’épancher sur elle.
Tout un métier, un art manuel et très « coule » qui ne demande aucun diplôme, mais une certaine dextérité, c’est vrai.
Comme disait Britannicus : « Elle est rigolote Agrippine, mais un peu collante sur les bords »
Pendant ce temps, nos ancêtres, les Gaulois, se beurraient la chevelure.
C’est du moins ce qu’Arthur (Rimbaud, pas Martin) nous racontait en se faisant du mauvais sang ou une raison d’enfer.
Fin de loup
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