Scout et reblochon toujours
7 Avril 2010 , Rédigé par Martin-Lothar Publié dans #Loups et loups-garous
Réédition (de circonstance) d'un billet du 8 avril 2007...
Je ne suis pas
vraiment dans ma tanière, mais je vous signale en ce dimanche 8 avril, jour de Pâques que l’année 2007 est le centenaire du mouvement scout.
En effet, le 29 juillet 1907, Lord Robert Stephenson Smyth Baden-Powell of Gilwell (Londres 22 février 1857, Kenya, 8 janvier 1941,) alors âgé de 50 ans et loup-garou de première classe, of
course, organisa un camp de quinze jours avec une vingtaine de garçons anglais de différentes classes sociales sur l'île de Brownsea.
Il y testera ses idées d'éducation par le jeu, d'indépendance et de confiance et consignera le tout dans un livre qui sera fondateur du scoutisme.
En France et en 2007, dans des banlieues chaudes, pourries, cramées et fleuries des jeunes scouts ont organisé des
journées de rencontres et de jeux avec d’autres djeunes à casquette retournée et à langage et à faciès plus vernaculaire, tu meurs !
Le soir, ces derniers auraient demandé aux premiers quand ils reviendraient parce que de tels moments, ça déchire trop grave !
C’est vrai que les scouts, comme les preux chevaliers d’antan prêtent serment, sur leur corps, sur leur âme, sur leur foi, et du moins sur leur avenir d’être humain, de croyant ou de citoyen du
monde à développement durable.
C’est vrai que les scouts ne sont plus armés (sinon d’un canif suisse ou pas) mais c’est vrai aussi que leur cœur et leur esprit doivent toujours être aussi trempés, aussi inflexibles, aussi
souples , aussi tranchants et aussi justes que ne le fut « Excalibur » l’épée légendaire du roi Arthur.
Le scout comme le chevalier doit déchirer le monde comme aussitôt après il doit fondre, fonder, bâtir, construire et finalement civiliser.
Il en va de notre survie, les gens, croyez-moi.
Je n’aurais été scout que quelques jours, mais un de mes frères, Antoine le fut longtemps et il eut un camp d’été au Grand-Bornand, la patrie de la raclette, de la tartiflette et surtout, du
reblochon (fromage savoyard, s’il en est)
En souvenir, il nous rapporta un de ces fromages qu’il étala fièrement sur la table du dîner.
Inutile de vous dire qu’après deux jours de voyage en train, ce fromage à pâte crémeuse et crue sentait tout ce qu’il pouvait et n’avait qu’une seule idée : Rentrer chez lui !
Cet humble fromage rentrera enfin dans nos estomacs et dans nos esprits fraternels et familiaux !
Et il devint inoubliable.
A tel point que quand un membre de ma famille mange ne serait-ce qu’un morceau de reblochon, il se doit de
déclarer (sauf à se maudire ou à se dégénérer) : « Ce fromage est très bon, mais il ne vaut pas celui qu’Antoine rapporta… »
En ce huit avril 2007, jours de Pâques, bon anniversaire les scouts et surtout bon anniversaire Antoine !
Fin de loup
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