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Martin-Lothar

Pingouin, café, orchestre et air à danser

9 Février 2014 , Rédigé par Martin-Lothar Publié dans #Penguin Cafe Orchestra

 

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Pour moi, le PCO et l'alter-quanta de JSB.

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Vous ne comprenez évidemment rien à ce que je viens d'écrire tant cette assertion est digne d'une strophe de mon véritable Manuel de Survie (lien ici), mais résulte en fait d'un principe de l'École de Philosophie Quantique (EPQ) dont je suis supposé être le maître primordial comme le nombrilisme est au nombril ou le marxisme à Marx ; sachant que ma somme en cette matière est loin encore d'être écrite, voire publiée.

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Je m'explique donc brièvement :

L'unique quête, la seule démarche, l'ultime curiosité du Philosophe quantique est de rechercher et de définir dans tout être, toute chose et toute matière les deux alter-quantas qui le constituent, l'animent et le justifient.

Ces deux Quantas (le Yin et le Yang, par analogie) réunis par l'Observateur forment, indissociables, le « Quantique » (ou l'âme véritable, le Yin-Yang, si vous voulez) du sujet, de l'objet ou de la matière observés, sachant toutefois que cette association n'est qu'intime, personnelle, subjective, tout en pouvant être parfaitement partagée, voire amendée par d'autres sensibilités quantiques ou pas.

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Or donc et subséquemment, en musique, pour moi, le Penguin Cafe Orchestra (PCO) est l'alter-quanta de Jean-Sébastien Bach (JSB). Voilà.

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Le Penguin Cafe Orchestra est un groupe changeant de divers musiciens réunis autour du regretté compositeur Simon Jeffes (1949-1997) qui a sévi pour le plus grand bonheur du monde, des loups et des pingouins-garous entre 1974 et 1997.

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Même si à la base elle est « répétitive » et séculairement contemporaine, la musique du PCO demeure pour moi absolument inclassable, décalée, gamine, insolite, rigolote, obsédante, insolente, folklorique, simple, onirique, fugueuse, païenne, raffinée, moqueuse, rimbaldienne, poétique, rabelaisienne, marrante et infiniment sérieuse à la fois.

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J'ai découvert le PCO au siècle dernier, dans une émission tardive du vendredi soir sur France Musique et intitulée « Poissons d'Or » par cet « Air à Danser » (Cf. la vidéo plus bas).

Le lendemain, j'achetai toute la production disponible de ce groupe de pingouins-garous et aujourd'hui, j'ai le jaloux privilège d'en posséder toute la discographie et d'en connaitre par la moindre note, toute l'œuvre pour le moins originale, occidentale et exotique à la fois.

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Le PCO n'a jamais eu de fan : ses adeptes se réunissent secrètement et individuellement pour en faire le culte. (Prévoir bière légère, chocolat à la menthe, café américain, scotch de grand âge, chablis premier cru, thé rare, blinis caviardé, brioche à l'anis et champagne australien).    

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S'il y a des musiques que me font danser intérieurement et planer dans des sphères incroyables, c'est bien celles du PCO.

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Les pochettes des disques du PCO sont elles-mêmes très étonnantes : ce sont des peintures d'une certaine Emily Young représentant des scènes de vie de pingouins-garous (tête de manchot sur un corps humain) s'inscrivant dans des paysages polaires, australs ou sibériens et en tout cas imaginaires. Ces tableaux me font toujours penser à certains de Puvis de Chavannes dont les décors paradisiaques auraient été remplacés par des jardins de clubs postcoloniaux et les personnages par des êtres hybrides et somme toute, très inquiétants.

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Pour découvrir le PCO, je vous propose une vidéo « live » où il exécute cet « Air à Danser » de légende désormais : autour de la guitare de Simon Jeffes, sont réunis, un violon, un alto, un violoncelle, un trombone, une batterie, un piano à queue et INÉVITABLEMENT le ukulélé, instrument fétiche, incontournable et emblématique du PCO.

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Et bien, dansez maintenant !

 

Si la vidéo ne s'affiche pas sur votre iBidule : cliquer ici

 

Site officiel du PCO

 

Illustration : couverture de l'album "Signs Of Life" par Emily Young.

 

Fin de loup

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V
L'erreur est fréquente, mais rappelons que le mot penguin ne doit en aucun cas se traduire par pingouin. Il se traduit par manchot.
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M
Visiteur : certes, c'est un peu comme le chameau et le dromadaire. Il va falloir que je cogite enfin sur toutes ces bestioles du diable. Bien à vous.