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Martin-Lothar

Question du jour n° 417

11 Janvier 2014 , Rédigé par Martin-Lothar Publié dans #Angoisses, #Quantisme

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Pourquoi renvoyer là cent sœurs à un dieu donné sans gain ?

 

Note : mes « questions du jour » sont écrites en respectant la syntaxe de la langue dite « des oiseaux » ou « des oisons ».

Par homophonie, jeu de mots ou calembour, les phrases ont un double sens à la lecture ou au prononcé. Elles sont donc cryptées en quelque sorte.

Cette « langue des oiseaux » fut inventée dans la nuit des temps pour des besoins de survie par des gens de tout langage qui ne pouvaient pas se permettre de s’exprimer clairement en public soit pour véhiculer certains secrets, soit pour échapper aux foudres de sectes ou de nomenklaturas au pouvoir ou pas.

Cette langue des oiseaux fut utilisée peu ou prou par les bâtisseurs de cathédrales, par les alchimistes, par les templiers et surtout, par de grands auteurs tels, par exemple, Juvénal (face à Néron), Villon, Rabelais, Shakespeare, Molière, Corneille, Racine, la Fontaine, Voltaire, Baudelaire, Rimbaud, Hugo et tant d’autres qui n’eurent pas toujours le bonheur d’avoir la liberté de s’exprimer comme ils le voulaient.

Cette fameuse « liberté d’expression » qui fut vite réprimée et contrôlée par les « révolutionnaires » de 1793 qui l’avaient pourtant exigée en 1789 ; tout comme nos vieux, riches, gauchistes, droitards, fonctionnaires et ventripotents de parlementaires d’aujourd’hui ont oublié le slogan qu’ils gueulaient en culotte courte dans tous les microphones de 1968 ou de 1981 : « il est interdit d’interdire »

Il est possible que la phrase en latin et en palindrome du fameux carré magique dont j’ai déjà causé (lien ici) : « SATOR AREPO TENET OPERA ROTAS » soit de la langue des oiseaux bien que nous en ayons perdu le double sens.

Cette ubuesque affaire « des quenelles » opposant un sinistre et pitoyable clown de banlieue pourrie à un imbécile, incompétent et vaniteux chef de la police, montre à quel point de décomposition ce pays est parvenu. Nos Zélites de toute corruption, nos Zintellos de tout mensonge, nos Zyndicats de toute secte, nos Zournalistes de toute subvention, nos Zartistes de tout râtelier, nos magistrats de tout mur, de tout poids et mesure, sont tous à la ramasse grave, car sans doute repus et fatigués de lécher depuis des lustres et de lustres, les couilles démesurées, velues, morpionnées, collantes, gluantes et à jamais puantes d’un Moloch-État désormais dispensateur et contrôleur de TOUT ce que vous devez penser, baiser, critiquer, dépenser, épargner, rire, pleurer, dire, vendre, gagner, aimer, acheter, admirer, respirer, voir, fréquenter, lire, boire, écrire, pisser, manger, chier, prier — ou pas.

Si maitre François Rabelais (quasiment mort en prison — pour autre chose qu’un geste de potache) écrivit dans son Gargantua que le rire est le propre de l’Homme, j’espère que nous aurons encore longtemps la liberté et la dignité de penser que toute censure est la honte de l’humanité (l’ensemble des êtres encore humains, pas le journal).

En ayant ras le bol de toutes ces hypocrites et maffieuses crevures publiques, je sens qu'aux prochaines élections, au lieu d'aller urner comme un con incontinent, je resterai dans ma tanière pour peindre des papillons, à l'instar de Zeus, conseillé par Hermès qui fait taire la fausse vertu (voir illustration ci-dessus).

Pour en savoir plus sur la langue des oiseaux, lire cet article dans Wikipédia (lien ici).


Illustration : Dosso DOSSI, vers 1490-1542, Zeus, Hermès et la vertu, 1515-1518, huile sur toile, 111,3 x 150 cm, château de Wawel , Cracovie, Europe.


Fin de loup

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