L’erreur n’est qu’humaine et tant pis pour le diable

17 Décembre 2013 , Rédigé par Martin-Lothar Publié dans #Angoisses

J'ai lu cette phrase en commentaire sur un forum :

« Le principal problème en informatique c'est le truc bizarre qui se trouve entre la chaise et le clavier ».

Je crois que cet internaute a repris cette pensée fondamentale, éclatante de réalité, d'un éminent informaticien dont je ne me souviens plus du nom.

En effet, de nos jours, la plupart des bugs ne proviennent plus d'un défaut matériel ou de logiciel (tant les composants et les algorithmes sont éprouvés), mais d'une erreur de manipulation ou d’attention de l'utilisateur qui, du reste, sera bien le dernier à s'accuser et à s'envoyer lui-même au bûcher ou au bagne et dans les cas les plus graves, il sera le premier à détruire toute preuve du dysfonctionnement en massacrant le susdit clavier voire l'ordinateur à coups de la susdite chaise qu'il finira par balancer par la fenêtre avant lui ou pas.

Comme disaient nos grand-mères : l'erreur est humaine, mais ce n'est pas la faute de son crayon si l'écolier est mauvais.

Ce principe peut aussi se retrouver dans d'autres domaines tels que la construction par exemple où les risques sont habituellement classés selon la règle dite des « 3F » : faulty design (erreur de conception) ; faulty material (vice de matériau) et faulty workmanship (défaut de mise en œuvre) ce dernier étant désormais le plus courant statistiquement (et souvent le moins couteux) et qui révèle plutôt un manque de formation ou d'encadrement que d'intelligence ou de science.

De même en politique : le nombre incroyable de machins douteux qu'il y a de plus en plus entre notre bulletin de vote et les lois liberticides de finances et d’autres matières !

Mais là, on nous dira toujours et enfin — et souvent avec raison — que nous n'avons que ce que nous méritons...

Errare humanum est et... vae victis qui en diable perd ses verres et son latin (ou un truc comme ça).

Fin de loup

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