Chronique du pire cauchemar
12 Septembre 2008 , Rédigé par Martin-Lothar Publié dans #Angoisses
Pour tout vous dire, rien que le fait d’oser imaginer poser mon humble (et callipyge) fessier de jeune pas encore vraiment vieux demi-dieu apollonien et bachique dans ce genre d’établissement est déjà en soi — et pour moi— un très mauvais rêve à censurer illico.
Le pire, l’enfer gastrique et hépatique vint quand, après avoir avalé goulument une de ces horribles sinon immondes choses bien symboliques emblématiques, que l’on appelle « b*g m*c » je déclarai à ma commensale : « C’est bon, ce truc et en plus ce n’est pas cher »
Sic !
C’est sur ce mot « cher » que je me réveillai transi, en sueur, tremblant et en chair d’une poule à la limite de l’apoplexie.
Vous conviendrez qu’il y a de quoi.
Toute l’heure qui suivit, je tentai vainement d’analyser ce rêve infernal, mais n’ayant jamais cru aux fariboles à base de zizi sexuel de ce bon docteur Freud et de toute sa clique consécutive de tartuffes pervers et refoulés — aucune érection constatée au réveil — j’en ai conclu qu’en cette nuit de 11 au 12 septembre, mes puissants, alertes et riches neurones furent victimes d’un attentat à n’en point douter, terroriste !
En vérité, je vous le dis, j’ai failli appeler le GIGN sinon le SAMU !
Si je me suis levé enfin, c’est pour vider une vessie remplie trop brusquement par ce foutu cauchemar et tout en procédant à cette saine vidange, j’ai perçu ce mot « cher » se répercuter en écho dans le luxe et la beauté de ma vaste cavité crânienne — pourtant pleine comme un œuf, hein !
J’ai eu alors la révélation que j’avais fait une énorme faute d’orthographe dans mon lagan n° 82 de la veille en écrivant : « Le fric est vraiment la pire des drogues, mais tout compte fait, c’est la moins cher »
Jusqu’à ce que je camoufle ce crime odieux, soit vers onze heures ce matin, j’avais espéré que personne ne le remarquât.
Hélas, c’était sans compter sur le très grand talent de mes lecteurs en la matière, car le subtil Prax (de chez Crudité & Fleur bleue, en lien à droite, pub) avait déjà fait la remarque par un commentaire certes, courtois et discret.
En définitive, je crois avoir fait cette nuit-là, une crise aigue et subliminale « d’ortographoïde » qui est la maladie terrible des blogueurs.
C’est grave docteur ?
Fin de loup
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