Remue-ménage et méninges consécutif
24 Février 2008 , Rédigé par Martin-Lothar Publié dans #Angoisses

Ça m’arrive les trente-six du siècle à l’occasion du ménage (de moins en moins) hebdomadaire et ça commence par le déplacement d’un bibelot pour embrayer par une valse infernale de tous les meubles de ma tanière.
Des meubles et de leur contenu compacté savamment dans leur poussière sainte sinon archéologique…
C’est à quoi j’ai passé ma journée d’hier.
C’est l’occasion (ou jamais) de me rappeler que j’ai des vertèbres en plus ou moins bon état et que certaines choses n’ont pas disparu dans la poubelle par un genre de miracle toujours recommencé à chacune de ces croisades de propreté et d’agencement !
Outre de virer la poussière, je jette tant que je peux dans une poubelle préparée pour l’occasion.
Je retrouve évidemment tout un tas de trucs que je cherchais depuis des lustres : Certains sont voués incontinent aux gémonies des déchets ; d’autres reprendront leur place en toute quiétude, à peine débarrassés des moutons du temps.
Comme leur meuble d’ailleurs, car après le grand bal du loup, tout finit par revenir à sa place comme si de rien ne fut – ou si peu…
En fin de compte, seul l’aspirateur est repu – et c’est déjà ça – car tout ce qui a été foutu à la poubelle est alors ressorti en inventaire avec des « Mais non, pas ça ! Ça peut toujours servir un jour ; je verrai » ou des « Je ne peux quand même pas jeter ce machin sans valeur et inutile profond hein ! »
Le problème et le vice de la chose sauvée des éboueurs, c’est qu’elle ne retrouve évidemment plus sa place dans son nid d’origine.
Et hop ! Au loup de réfléchir pour recaser cette merde infâme si possible à l’abri de son regard quotidien ; des fois qu’il s’en servirait !
Cette propension à collecter et à garder mordicus les objets les plus inutiles et minables qui soient a un nom savant (que je vous laisse chercher ou exprimer par commentaire) et c’est le syndrome d’un maladie psychique (voire psychiatrique) dont je vous causerai prochainement.
« Mais non, pas ça ! Ça peut toujours servir un jour ; je verrai »
Illustration : Pieter AERTSEN, (Vers 1508-1575, Amsterdam) Nature morte (1552) Kunsthistorisches Museum, Vienne
Fin de loup (courbaturé)
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