A cassé l’appareil
7 Août 2007 Publié dans #Angoisses
Foutre de foutre de tonnerre de merde ! Les ennuis continuent…
Il y a trois ans, j’ai acheté avec mes sous durement gagnés à la sueur de mon front brûlant et génial un magnifique appareil photo numérique (APN, pour les intimes)
C’est un « bridge » (un pont) japonais de marque Niconne ; bref un Pont nippon ni conne.
Un pont (ou bridge) est une espèce de truc photographique bâtard entre le simple de chez gueux moyen plus ultra et le « reflex royal » de ces Messeigneurs les pros de la photo.
Bon moi, je ne suis pas de ceux-là hein !
En photo, je ne suis qu’un loup prolétaire de base et bête comme un cocotier sur un igloo.
Cet appareil couillu de cinq millions de pixels braillards, mais bons garçons dans l’ensemble est suffisamment compliqué pour que je ne l’utilise qu’en mode pépère automatique où il n’y a plus qu’à appuyer sur le bouton, souriez, on ne pète plus et basta, c’est dans la boîte.
À vrai dire, je n’ai jamais eu la patience de lire le manuel pour essayer de comprendre comment devenir un photographe adulte et sérieux, mais bon…
Or donc, je ne l’utilise que très rarement et le plus souvent pendant les vacances.
Voilà t-y pas qu’hier matin (premier jour de mes congés officiels) voulant photographier deux gros scarabées lubriques en train de faire l’autobus à impériale sur mon balcon, j’ai constaté des trucs bizarres dans le viseur : Des lignes bariolées de toutes les couleurs pendant quelques secondes puis plus rien : Le néant, le vide obscur et abyssal hormis tous les affichages digitaux qu’il se doit.
La carte est bonne, la batterie pleine à vomir, le zoom zoome comme un zizi de pré pubère en chaleur, bref tout est à priori normal de chez Comme il faut.
À mon avis, c’est la cellule qui est naze grave…
Il ne manquait plus que ça car si c’est bien ce machin important viscéral qui a lâché, l’appareil ne sera réparé que dans plusieurs semaines même si je menace grave le monsieur de la FNAC de ma kalachnikov rouillée.
Il sera un jour comme neuf ; je ne serai plus en vacances et ça va me coûter la peau des fesses voire du reste.
Ceci étant, je constate une fois de plus que tous ces machins modernes sophistiqués, électroniques, mondiaux et globaux réunis ne durent pas plus longtemps que les roses du poète.
Tout fout le camp et trop vite, mes bonnes gens, comme dirait Saturnin.
Vous ne verrez donc pas deux coléoptères en train de s’envoyer en l’air.
La moralité de ce blogue sera bien la seule à y gagner.
Fin de loup
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