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Un Manuel de Survie

L’Icare virtuel

10 Août 2005 Publié dans #Angoisses

Classé dans la série : « Les angoisses du loup-garou »

Je n’ai pas beaucoup de jeux sur mon ordinateur : J’ai surtout un simulateur de vol et j’aime ça.
On apprend par un tel logiciel, maintenant redoutablement sophistiqué, à quel point le pilotage d’un avion est complexe : Cela n’a rien à voir avec celui d’une bicyclette quoique que cela demande aussi l’acquisition d’un certain nombre de réflexes salvateurs.
Le nombre de crashes – heureusement virtuels – qu’il faut subir pour simplement réussir un premier atterrissage est impressionnant.
Beaucoup d’heures doivent être consacrées à l’étude et à la maîtrise des commandes et des différents instruments cruciaux pour le vol, la navigation, la radio et le moteur. Sans cela, on n’arrive jamais à poser comme il faut son appareil sur le premier aéroport venu : Ce n’est pas le tout de décoller et de faire le zozo dans le ciel entre les nuages, il faut savoir aussi rentrer à la maison.
Quel plaisir toutefois que d’avoir enfin réussi un atterrissage (pas trop mal) et d’aller se garer tranquillement sur un coin de tarmac pour couper le moteur et boire un café virtuel au bar le plus proche.

Récemment, je suis parvenu au nec plus ultra : un atterrissage aux instruments. Complètement perdu dans une purée de pois, il faut rien qu’avec des cadrans des compas et des signaux, se diriger vers un aéroport ; se mettre dans l’axe de la piste et régler sa vitesse et son altitude. A quelques mètres du sol, le brouillard se déchire et vous apercevez alors la piste parfaitement alignée avec votre trajectoire !
Il ne reste plus qu’à réduire les gaz tout doucement ; abaisser les volets porteurs au maximum ;  rester dans l’axe à l’aide du palonnier et se laisser glisser sur la piste et…

Crac, boum, slash, bing crache !

Allo la tour de contrôle, ici le pilote Martin :

Je ne comprends pas, tout allait si bien, mais je me suis lamentablement crashé sur votre piste : mon avion est bousillé et je suis en route pour un paradis virtuel !

La Tour de contrôle au pilote Martin :
Oui, tout était parfait, l’approche et la descente. Ceci étant, c’eût été nettement mieux de sortir au préalable le train d’atterrissage.

Fin de loup volant

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M
Lewis : D'après ce que j'ai pu lire par ailleurs, ce n'est pas une bonne nouvelle pour moi. C'est vrai que je n'ai jamais goûté ton café, mais je vais emporter un thermos maintenant.
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L
Tu sais quoi ? C'est moi qui fais le café au club house des pilotes virtuels.
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M
Leuwarou : Oui, le cartoon serait bien rigolo, surtout que je suis encore plus con que ce foutu coyotte (faut le faire, je sais)Laouenanig : continue de courir, je n'ai pas encore décollé !Zeugme : merci
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Z
Il est très bien ce message, très amusant.
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L
mais il raconte quoi le warou?non mais!sache que je suis fan devant l'éternel de Bip Bip et le Coyote!que je regarde et re-regarde mes vidéos sans me lasserque parfois, bouleversée par le regard profond et désespéré du coyote je prie pour qu'ENFIN il réussisse à attraper ce vilain oiseau ruséde là à dire que je suis roadrunner, je cours vite mais quand même...quoi que,après tout..
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L
Je suis en train de m'imaginer le loup-garou et le roitelet dans un remake de Road runner (Vil Coyote vs Bip-Bip), le roitelet déboulant sur la route bretonne fond la caisse sur son velo ,le loup équipé d'ailes (volées sur le blog du même nom)fondant sur sa proie du haut d'un piton (zut ! raté !), après moult simulations sur ordinateur...Bon, je crois que j'ai besoin d'un peu de repos....
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L
et c'était bien sûr Laouenanig qu'il fallait lire : mille excuses au roitelet breton !
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L
Un loup frustré !? je comprends pourquoi il visite les blogs de laouanenig et ailes.
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