Tout sur le zizi du loup-garou en passant par l’ours, l’âne la carotte et le bâton.
4 Septembre 2005 Publié dans #Angoisses
Vendredi dernier, j’ai constaté qu’un visiteur était arrivé sur mon blogue par la requête google suivante :
« A quoi ressemble notre zizi quand on est des loups-garous ».
Inutile de vous dire que le rire a rapidement fait place à la stupéfaction.
Des
googleries savoureuses, j’en ai une belle collection, mais je dois dire
que celle-là mérite largement le google d’or de ce blogue.
Je le décerne donc à ce visiteur et le remercie profusément pour quelques minutes d’un très grand bonheur.
Je
ne saurai sans doute jamais de qui il s’agit, mais à priori, on peut
penser par le « notre zizi » que c’est la requête d’un jeune garçon
amateur de contes et de légendes et qui commencerait à se soucier des
choses de la vie et de l’anatomie comparative de ses héros… (Serait-ce,
notamment l’ambigu professeur Lupin d’Harry Potter ?)
Hélas, une
fois l’émotion passée, je constate qu’il n’a pas dû trouver sur ce
sujet grand chose d’intéressant dans ce blogue et force est pour moi de
combler incontinent cette lacune.
En liminaire, je dirai qu’il
s’agit d’une excellente question qu’on ne se pose pas assez souvent
alors que c’est d’un intérêt certain (Les Pfff, vous savez où vous
pouvez vous les mettre) : A quoi ressemble le zizi d’un loup-garou ?
Le
loup-garou à l’origine est un homme qui se transforme de façon
chronique – à la pleine lune - en loup sanguinaire qui hante les
campagnes en semant la peur et le carnage. Le loup-garou historique
n’est pas autre chose qu’un loup et par conséquent, est pourvu d’un
zizi de loup.
J’invite donc mon quêteur à se rendre dans un zoo pour
y inspecter les loups ou à défaut, examiner un chien-loup croisé dans
la rue pour savoir à quoi ressemble son zizi.
Au fil des siècles, la
légende a fait place aux phantasmes sexuels et le loup-garou est devenu
alors un être hybride : une tête de loup sur un corps d’homme – il y a
peu de louves-garous. Il possède dans ces conditions un zizi d’humain
et se livre sur ses victimes, avant de les dévorer toutes crues, à des
actes que la morale désapprouve généralement, mais que la libido
réclame puissamment.
Avant ou après l’égorgement ou
l’éventrement, d’ailleurs, le loup-garou viole sauvagement et ou
sodomise bestialement et le plus longuement possible ses (malheureuse
?) proies de tous les sexes et de tous les âges…
Le zizi est alors généralement toujours humain et l’on se plait à imaginer que le loup-garou est monté comme un âne, bien sûr.
Ceci
étant, question taille du zizi, d’autres légendes sont plus
intéressantes tel le centaure (tête d’homme sur un corps de cheval et
queue consécutive et conséquente) ou le sphinx au corps de lion. (Bon,
c’est vrai qu’il pose beaucoup trop de questions avant de monter, mais
le Sphinx par ce côté lion sait forniquer plusieurs heures d’affilées
et il arrive souvent aux lionnes de dormir profondément toute la nuit
pendant que l’autre s’agite frénétiquement sur leur dos en regardant
Télé Savane)
Il y a aussi la version romantique où le loup-garou est
toujours cet hybride d’homme et de loup, mais pétri de tendresse, de
sentiments et de générosité et qui, dans un clair de lune hollywoodien,
lèche langoureusement de sa langue râpeuse le corps brûlant et soumis
de sa victime tout en fredonnant un blues nostalgique ou un rap
sirupeux. Le jour venu, les proies ne sont alors dévorées que de
profonds regrets et de souvenirs éblouis et le réveil se met alors à
sonner…
Je pense avoir fait le tour du zizi du loup-garou – si j’ose
dire - et pour illustrer mes propos, j’aurais voulu mettre la photo du
mien.
Hélas, je n’ai pas d’objectif grand angle ou panoramique et je
pense que j’aurai des ennuis avec Canalblog pour n’avoir pas passer ce
blogue dans la catégorie « pour adultes »
Je livre cependant à la
blogosphère curieuse et chauffée à blanc – comme le loup - la photo de
l’amour de ma vie : Un ours-garou (espèce très rare et en voie de
disparition)
Il
est ici représenté en grande tenue de Grand-maître de l’Ordre des
Adorateurs de la Divine Carotte : une puissance obscure et végétarienne
dont la devise est « Si tu l’as dans cul, c’est que tu n’as pas cru
dans les carottes et pour toi, elles sont cuites » ou encore « A langue
râpeuse, carotte râpée »
Cet ours-garou signe son nom d’un bout de lapine d’un « Z » qui veut dire « Zizi »
Dans notre couple torride, freudien et néanmoins philosophique, lui c’est la carotte et moi, c’est le bâton.
Note du loup : Ma puérilité n’a décidemment plus de limite… et ça me donne faim. Je me râperai bien la carotte ce soir.
Fin de loup
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