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Martin-Lothar

La page blanche de Noël

17 Décembre 2005 Publié dans #Bloguerie

Classé dans la série : « Blogue de survie »

Je me suis engagé à écrire un conte de Noël pour l’excellentissime blogue Frivoli (en lien à droite pub)
Ça fait maintenant dix jours que j’y pense : Le scénario est prêt – à part la fin CF infra – les personnages sont là, immobiles dans leur cellophane ; les décors reçoivent leurs dernières couches de peintures.
L’orchestre s’accorde.
Je tends les cordes ; j’allume les lampes ; je serre les derniers boulons ; j’ajuste la pression et règle les artifices de l’inévitable « deus ex machina »
Ça devrait faire pleurer dans les chaumières vu mes propres réactions, mais il faut dire que je suis très, très bon public !
C’est un conte de Noël et je le voudrais contemporain tout en hésitant entre la façon Walt Disney d’après guerre ou façon série américaine du mardi soir ou du mercredi après-midi (avant le goûter) ou encore façon « massacre à la tronçonneuse pour play-station vérolée »
Je le ferai à ma façon, de toute façon…

Aujourd’hui je suis passé à la phase « transmettre du cerveau au disque dur »
Bref, j’ai commencé à rédiger dès ce matin, neuf heures.
Ce soir, la première phrase est achevée (30 mots) et j’en suis à peine content…
Le clavier de mon mac a vieilli de cent ans !

Dans l’écriture, ce qui est primordial, c’est le début et la fin, le reste est littérature…
Je sais qu’ayant maintenant passé le cap de la première phrase, le reste coulera de source dans le sens que j’ai imaginé.
Jusqu’à la dernière phrase…
L’ultime phrase, le dernier mot : ce putain de dernier mot de merde qui remet tout en cause et vous demande insidieusement – ou à coups de baffes - de tout recommencer de A jusqu’à Z.
Je ne cèderai pas.
C’est un conte de Noël et la fin sera heureuse, euphorique, lénifiante, jouissive, caramélisée, absolue.
C’est un conte de Noël que l’on raconte aux enfants ; c’est un texte pour les gosses et je dois l’écrire comme un gosse.
Avec bonheur, tendresse et sans aucune ambiguïté.
Je ne cèderai pas.
Nan, veux pas !
Je ne cèderai pas.
Na !

Fin de loup

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B
Alors, ce conte.... Ecris-le comme un gosse . On le lira comme des gosses. D'ailleurs quand en voit certains délirer avec smilies sur la c-box. (Voir juste un peu plus haut) ! Et je ne suis pas la dernière ! Donc on attend !Qu'est-ce que c'est que ces kilomètres de commentaires dans les marges sur tous les blogs canalblog !A bientôt Blue MoonLe Yourcerenard retrouvé est sur ma table de nuit!Merci
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W
un manuel de survie de Noêl !? hein? sinon je te donne pas l'adresse de doudou.com..zut je l'ai fait !
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M
ouhla.Infichue d'écrire un conte de Noël, moi. Cette période ne m'inspire que chagrin et désespérance (alors que je suis une fille tout à fait fréquentable le reste de l'année).Alors si le tien risque de faire pleurer encore plus... eh bien je pense que je ne le lirai que fin Janvier.Ecris toujours, si ça se trouve, il me fera peut-être rire.
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R
sur nous pour le lire!Moi j'essaie de m'y coller aussi, mais ce sera pas du tout pour les gosses... ;-)
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C
(en hurlant dans le gueuloir):"C''était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d'Hamilcar."
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A
Ben dis-donc, il travaille fort ton cerveau le dimanche à 6h30 du matin.Faut-il aussi faire un procès aux fabricants de fours traditionnels pour le coup de chaud que l'on risque de se prendre en se suicidant?
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