Pensum de Noël

20 Décembre 2005 Publié dans #Angoisses

Classé dans la série : « Les angoisses du loup-garou »

J’ai quelques cadeaux de (Noël pas de Pâques, pff) à acheter pour mes proches… (ô douce joie : j’adore ça, surtout quand ça s’arrête)
Je suis donc allé à la FNAC Saint-Lazare (pub) pour repérage vers 13H30 : Mauvais plan.
Je n’ai jamais vu un tel monde au mètre carré !
Le magasin non plus d’ailleurs, surtout qu’un des escalators a rendu l’âme : panique !
Ils ont dû ouvrir les sorties de secours pour libérer les gens.
N’ayant pu faire demi-tour tant, je suis arrivé au troisième étage (rayon bouquins) poussé par le flot.
J’essaye de naviguer…
Dans ces cas-là, il y en a toujours un ou une qui s’arrête pour téléphoner au père Noël de son mobile, planté bien sûr en plein milieu d’un passage étroit.
Résultat, derrière lui (ou elle) quinze mille pèlerins se contorsionnent pour pouvoir passer sans trop le bousculer.
Je passe en le frôlant (excusez-moi d’exister) et suis agressé immédiatement par un regard venimeux.
Ce monde est cruel et injuste.
Evidemment, il y a un tas de bouquins qui m’ont l’air bien en cette période, mais impossible de les consulter sans se faire écraser les pieds ou défoncer les côtes.
Je suis parti, excédé.
Je reviendrai un autre jour et une autre heure sachant que ce sera le même scénario.
Je sens que mes proches auront mon unique personne pour tout cadeau.
C’est déjà pas si mal… Et c’est pas cher bien que je leur soit.
Hein ? Quoi ?
Tiens demain, c’est l’hiver et le solstice du même bois.

Fin de loup