Nemo Auditur…

22 Septembre 2005 Publié dans #Loups et loups-garous

Classé dans la série : « Loups et loups-garous »

Madame Reuters, la célèbre agence de presse, est quelquefois aussi foldingue que Monsieur Google : Elle m’a appris qu’une Japonaise s’était récemment plainte auprès de la police Nippone des lenteurs qu’un détective privé avait à exécuter un contrat conclu avec elle sur l’Internet pour la somme de 9000 dollars de chez US.
Bon jusque-là tout est banal de chez Classique, mis à part le fait que l’objet du contrat était l’élimination pure et simple de la surface de la planète par le détective de la rivale amoureuse de notre plaignante.
Grosso modo : Tu fous une balle dans le crâne écervelé de la pouffiasse qui ose se palucher avec mon mec et je t’en file 9000 autres (Balles, pas de pouffiasses)
Interrogé par la police, le détective a avoué qu’il voulait éliminer la greluche par une attaque bactériologique, qui est certes plus propre qu’un gros calibre, mais qui demande quand même plus de temps de préparation.
Bon, il y a quand même des pervers dangereux et débiles en ce bas monde…
Je ne connais pas le droit japonais, mais en France, la jalouse se serait pris dix ans au moins pour tentative d’assassinat et devrait à jamais oublier le remboursement des 9000 patates. En effet, un principe général du droit français veut que « nul ne puisse se prévaloir de sa propre faute » pour réclamer son dû. Ce principe vient tout droit d’un adage latin : « Nemo auditur propiam turpitudinem allegans » ; d’où le titre de cette note.
Le capitaine Némo de Jules Verne n’ayant évidemment rien à voir dans cette sale histoire sordide.
Fin de loup

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